Retour sur l’édition 2015 de l’Animaracon

C’est avec quelques mois de retard que je vous fais mon compte-rendu de notre visite à l’édition 2015 de l’Animaracon, qui a eu lieu à Sherbrooke, les 19 et 20 septembre derniers. Mais comme nous dit le vieux dicton: « mieux vaut tard que jamais »!

 

Une entrée haute en couleurCristalJoe

Tout d’abord, je désire commencer cette revue de mon week-end en mentionnant que l’événement se déroulait en même temps que ma fin de semaine d’anniversaire. C’est pourquoi nous avions débuter le week-end avec un Room Party accompagné de mon fidèle compagnon de chambre, Jean-Philippe Cardin. C’est ainsi que, pour fêter mes vingt-huit années, plusieurs collègues de l’internet vinrent pour célébrer le tout avec moi dans notre chambre d’hôtel. Dans le lot, il y avait Christian Hamel, célèbre pour ses légendaires cadeaux douteux. Je m’attendais à recevoir un cadeau d’ affreux, et… une fois le paquet ouvert, je n’ai pu rien faire d’autre que rire. Le cadeau était réussi… je l’aimais! Du coup, je me suis promené tout le week-end avec cette boule de cristal qui renfermait une surprise, un montage de Jojo Savard avec mon visage barbu.

JoeJoeSavard
Un cadeau magnifiquement étrange que je garde toujours sur  mon poste de travail pour me rappeler à quel point j’aime ma communauté YouTube.

 

Un nouvel emplacement

En 2014, l’événement avait lieu dans un collège, ce qui a eu comme effet de distancer plusieurs trucs des uns des autres et de limiter celui-ci dans ce qu’il pouvait offrir à ses participants. C’est d’ailleurs notre principal point négatif, le fait que la salle des marchands soit si éloignée du reste du festival. Ici, on a changé le tout en organisant le festival directement à l’intérieur de l’hôtel Delta de Sherbrooke, qui se retrouve à être équipé de salles permettant l’organisation de congrès.

Contrairement au cégep, les gens pouvaient carrément dormir là où se déroulait l’événement, permettant ainsi d’éviter les problèmes de transport. Le lieu offrait également un service de bar aux participants souhaitant boire un petit coup, ainsi qu’un service de restauration pour les petits déjeuners pour ceux et celles qui décidaient de manger avant de débuter la journée. Des petits détails qui semblent insignifiants pour plusieurs, mais qui, en fin de compte, améliorent TELLEMENT la qualité de vie d’un festival.

La sélection de l’hôtel était, selon moi, une magnifique décision de la part de l’organisation.

HotelDelta_Sherbrooke

 

Un festival beaucoup plus intime

N’étant qu’à sa deuxième année, il est important de commencer en mentionnant que l’Animaracon est un festival beaucoup plus intime que le sont les grands de la province (Otakuthon et ComicCon, pour ne nommer que ceux-ci). C’est près de 600 personnes qui se présentèrent sur place afin de participer aux activités, une augmentation considérable si l’on compare ces chiffres aux quatre centaines de gens présents l’année précédente. Petit fait intéressant, un peu plus de 50 % des participants provenaient de l’extérieur de la région Sherbrookoise! Avec cette augmentation considérable du taux de participation, il n’est pas difficile de s’imaginer un nombre plus élevé à l’édition 2016, les étoiles semblent s’aligner pour Kim Coates et son équipe.

Faites-moi confiance, je suis un professionnel en matière d’avenir. ;)

 

Les deux petits bobos de l’événement

Selon moi, il y a deux choses qui pourraient être améliorées lors du prochain événement; la réception et le support matériel aux activités. J’explique mon point avant qu’on ne me lance des roches. La réception des participants était assez longue, ayant peu de gens pour recevoir à la fois les gens préinscrits et les personnes payant à la porte, l’attente pouvait être relativement longue. D’ailleurs, c’était de même pour les représentants média sur place qui devaient attendre qu’une personne de l’administration confirme verbalement que tout était correct, la personne s’occupant de notre table ne semblant pas posséder de listes avec les noms des personnes applicables. Toutefois, nous avons pu commencer notre travail médiatique au bout d’une vingtaine de minutes d’attente.

Le deuxième point concerne le matériel technique utilisé pour l’animation d’ateliers et d’activités. S’il y a un point positif avec l’organisation d’événements dans un collège ou une université, c’est qu’il y a possibilité d’emprunter du matériel à l’endroit en question… c’est un peu moins vrai pour les festivals se déroulant dans un hôtel. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’assister à une activité qui était négativement affectée par la qualité d’un projecteur dysfonctionnel; pixels brûlés, fils très sensibles, problèmes de sons, etc. Généralement parlant, les problèmes furent fixés aussi rapidement que possible, ce qui démontra une belle réactivité aux problèmes de la part de l’équipe. Ne leur reste plus qu’à investir dans l’achat d’outils de meilleure qualité dans le futur pour assurer des ateliers et activités de meilleur calibre.

Rien de catastrophique, certes, mais il y a certainement place à amélioration.

 

Les ateliers et activités

Mis à part le problème mentionné un peu plus haut, les activités étaient toutefois intéressantes et diversifiées cette année. Bien sûr, il y avait quelques salles de visionnement pour ceux et celles désirant passer le temps avec de nouvelles séries japonaises, quelques ateliers animés par les invités et les youtubeurs présents sur place (Luduc et son événement Live, Cédrick Duquette et son épisode live avec Luduc, Jérôme Cloutier et le visionnement de son film d’horreur, Testeur Alpha et l’histoire derrière la série, etc.), et bien sûr, quelques activités auxquelles le public pouvait participer (telle que la guerre des geeks, animée par Jean-François Bibeau.

Une salle de jeux était également offerte aux gens sur place. Petite, mais tout de même bien équipée, surtout pour les amateurs de consoles rétro et classiques. Parmi les trucs offerts aux gens se trouvent des consoles Nintendo 64, Super Nintendo, des tapis de Dance Dance Revolution, etc. Il y avait également une petite salle dédiée aux jeux de société, quoique très peu achalandée. Une meilleure sélection de jeux de table pourrait certainement attirer plus de gens pour la prochaine édition, quitte à y affecter des animateurs de groupe permettant de découvrir de nouveaux jeux.

Luduc et ses acolytes Christian et Sushi. (Photo offerte par MrJechgo)
Luduc et ses acolytes Christian et Sushi. (Photo offerte par MrJechgo)

 

La salle des marchands

La salle des marchands était bien montée et on nous offrait une variété de produits; jeux vidéo, peluches, figurines, chapeaux, vêtements et j’en passe. La plus belle pièce de la salle marchande? Les arcades rétro fournies par l’institut Desgraff! Plusieurs machines d’arcade étaient présentes pour le plus grand plaisir des curieux et des nostalgiques!

Animaracon2015_Desgraff
Photo prise par l’équipe de l’institut Desgraff

 

Les invités

L’événement ne fait commencer alors, il est compréhensible que le nombre d’invités présents ne soit pas très élevé, les frais de chambres d’hôtel et de transport pouvant devenir très rapidement dispendieux. Malgré le fait qu’il y ait eu beaucoup trop d’invités de la scène cosplay selon moi, je dois avouer que le festival avait tout de même fait une sélection intéressante d’invités. Bien sûr, il y avait l’excentrique Luduc et son équipe, Guiz et ses acolytes ainsi que Testeur Alpha, mais nous avons également eu la chance de nous entretenir avec Sébastien Redding, une figure marquante du doublage au Québec de par son parcours de vie assez unique (connu pour ses voix de Ash Ketchum et Drago Malefoy).

Dans le lot d’invités se trouvait également le duo J-Mi & Midi-D, duo d’artistes ayant créé plusieurs mélodies pour les jeux de la série Dance Dance Revolution. Ces deux musiciens participèrent également à la création du GeekFest Rap Anthem et créèrent la nouvelle mélodie d’intro pour l’émission Retour vers le Rétro.

J-Mi et Midi-D (Photo offerte par MrJechgo)
J-Mi et Midi-D (Photo offerte par MrJechgo)

 

Conclusion

Pour un festival qui n’en est encore qu’à ses débuts dans une région du Québec très peu habituée à ce genre d’événements, je dois avouer que l’Animaracon a su se démarquer. Certes, il y a place à amélioration, mais l’événement continue de croître et de gagner en popularité. Si les organisateurs continuent de laisser leur passion animer le tout, je suis sûr qu’ils auront droit à leur moment de gloire. Vivement la troisième édition pour voir ce qu’ils ont dans le ventre!

Dernière petite note avant de vous quitter, avec mon collègue web Andrew Castegan et notre très cher Jean-Philippe Cardin national, j’ai terminé le week-end avec une visite au Siboire de Sherbrookeune, microbrasserie réputée pour ses nombreuses bières savoureuses et ses Fish’n’chips. Si vous arrêtez dans le coin, c’est définitivement un must!

Andrew_6Boires

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