Aujourd’hui, le genre post-apocalyptique est principalement connu dans des films, des séries télévisées ou des jeux vidéo. Pensons par exemple à Walking Dead, 28 Days later, Resident Evil, The Chronicles of Reddick, ou Dark City. Le genre est cependant bien plus répandu dans la fiction littéraire, et ce, depuis 1826, date de parution du premier livre du genre selon les critiques — il a fait ma liste au numéro 2 !
Voilà donc, pour les adeptes, comme pour ceux qui souhaitent faire quelques découvertes, mon top 10 des romans post-apocalyptiques.
AVERTISSEMENT : Cette liste est remplie de spoilers
10. The Passage (2010) de Justin Cronin
Considéré comme l’épopée du genre post-apocalyptique, The Passage est le premier ouvrage d’une trilogie avec The Twelve (2012) et The City of Mirrors qui doit paraître cette année. Le récit se déroule dans un monde envahi par des créatures semblables à des vampires (bien qu’elles ne soient jamais nommées ainsi), résultat de tests expérimentaux menés par l’armée américaine. 12 condamnés à mort sont les premiers sujets inoculés par un virus qui doit les rendre plus forts, plus rapides et immortels. Le 13e sujet est une petite fille de 6 ans. Les tests semblent avoir des effets différents sur l’enfant. Bien sûr, ce n’est qu’une question de temps pour que les infectés se libèrent et envahissent le monde!
Le récit est divisé en deux grandes parties : la première, qui prend place en 2014, décrit l’origine du virus et de sa propagation ; la deuxième partie, et le véritable récit, est située un peu plus de 90 ans plus tard, après l’infection massive, et met en scène un groupe de survivants en Californie. Le roman est une petite bible de mythologie, rempli de suspense et d’intrigues qui le rendent absolument captivant. 766 pages. Traduction française : Le Passage. Une adaptation cinématographique a été annoncée sans date de sortie au cinéma.
9. The Stand (1990, 2e édition) de Stephen King
The Stand prend la neuvième place de ce top 10, mais c’est aussi mon roman préféré de Stephen King. Dans ce récit, il suffit d’une toute petite erreur informatique pour provoquer une catastrophe aux dimensions planétaires : en une fatale nanoseconde, les membres d’une base de recherche militaire américaine sont exposés à une grippe hyper virulente. L’un d’entre eux parvient à s’échapper tout juste avant la fermeture automatique. Il contamine alors tous les gens qu’il rencontre avant de mourir. 99,4 % de la population est atteinte. Le roman se centre alors sur des survivants, dont certains semblent être immunisés à la super grippe. De mystérieux rêves d’une vieille femme de 108 ans, Mother Abagail, les motivent dans leur quête de salut. La vieille femme noire semble avoir un lien avec le divin, une façon de les sauver de la damnation. D’autres se joignent plutôt à Flagg, un être étrange aux pouvoirs surnaturels, comme le penchant mauvais de Mother Abagail. Deux communautés se forment autour d’eux.
Pour King, The Stand agit comme une réplique à Lord of the Rings déplacé dans le contexte de l’Amérique moderne, dans lequel Las Vegas représente le Mordor : une guerre classique entre le bien et le mal. Bien qu’il ait été publié pour une première fois en 1978, je recommande plutôt la 2e édition de 1990 en raison des ajouts importants qui ont été faits au roman. 1152 pages. Traduction française : Le Fléau. The Stand a été adapté en une minisérie de 4 épisodes en 1994.
8. I Am Legend (1954) de Richard Matheson
Considéré par plusieurs comme le roman qui a défini les balises du genre zombie-apocalypse — même si, au final, les monstres de I Am Legend sont plutôt des créatures vampiriques que zombiesque —, il s’agit d’un roman d’horreur post-apocalyptique qui traite tout particulièrement bien du thème de l’isolation. Dans le récit, le protagoniste, le Dr Robert Neville, est apparemment le seul survivant de la pandémie qui afflige le monde. On le découvre, jour après jour, se battre contre les créatures, les chasser, et entretenir son abri. Jusqu’au jour où l’espoir de sortir de cet enfer pousse Neville à trouver la cause de la transformation humaine. À travers ses recherches, Neville développe de nouvelles techniques pour détruire les créatures et il devient un très efficace chasseur de vampires. Après trois ans, il voit une femme apparemment non infectée — Ruth. Elle réagit cependant à l’ail, ce qui rend Neville suspicieux. Après une nuit d’ébats, il convainc Ruth de lui donner son sang, mais elle l’assomme alors qu’il voit au microscope qu’elle est bel et bien infectée. Elle lui laisse cependant une note explicative : certains des infectés ont développé une mutation qui leur permet de surpasser les effets de leur transformation. Ils sont par exemple capables d’aller au soleil. Ce faisant, une nouvelle société se forme. Ruth avertit également Neville que les autres vont tenter de le capturer. Quand ils viennent le chercher, Neville se rend bien compte qu’ils veulent en fait le tuer, et dans la bataille il est gravement blessé. Une fois dans leur prison, Ruth lui rend visite et lui donne des pilules qui doivent rendent la suite plus facile, lui dit-elle. Alors qui meurt doucement sous l’effet de la drogue, Neville se rend compte que les vampires sont la nouvelle espèce qui le voit, lui, comme un monstre, et que c’est dans la mort qu’il devient une légende. 160 pages.
Traduction française : Je suis une légende. I Am Legend a fait l’objet d’une adaptation en une série de bandes dessinées en 1991, d’une lecture radiophonique sur les ondes de BBC Radio 7 en 2007 et de 4 adaptations cinématographiques, entre 1964 et 2007, dont la plus connue reste à ce jour celle de Francis Lawrence mettant en vedette Will Smith.
7. The Drowned World (1962) de J.G. Ballard
The Drowned World est un bel exemple de roman de science-fiction post-apocalyptique en ce sens que la catastrophe qui dévaste le monde est entièrement expliquée par des phénomènes scientifiques : des explosions solaires ont fait augmenter la température terrestre jusqu’à ce qu’elle soit soumise à un climat tropical sur l’ensemble de son territoire. Les villes de l’hémisphère nord sont ensevelies sous la jungle où la faune et la flore ressemblent à celles de la préhistoire. Le récit prend place à Londres en 2145, dans une ville complètement transformée, où un groupe de scientifiques est envoyé étudier l’environnement. Là, ils font des rêves étranges et obsédants. Plusieurs d’entre eux choisissent alors de fuir l’endroit vers des lieux moins hostiles. Le biologiste, le Dr Robert Kerans, habite le dernier étage de Ritz, et repousse son expédition jusqu’au tout dernier moment quand les restes de la ville s’effondreront définitivement. Dans son ensemble, le roman propose un récit de retour aux origines les plus primitives de l’homme, représentées à la fois par l’environnement et par le personnage de Kerans.
The Drowned World est l’un de 4 romans post-apocalyptiques de J.G. Ballard, chacun mettant en scène une catastrophe différente : une grande sécheresse dans The Burning World ; des tempêtes extrêmes dans The Wind From Nowhere et un monde qui se cristallise peu à peu dans The Crystal World. 160 pages. Traduction française : Le Monde englouti. Warner Bros et Heyday films ont obtenu une option pour les droits d’adaptation cinématographique du roman en 2013.
6. Oryx and Crake (2003) de Margaret Atwood
Oryx and Crake est un superbe roman d’anticipation dystopique qui met en scène le personnage de Snowman, un ermite post-apocalyptique. Margaret Atwood a souvent questionné l’appellation science-fiction à laquelle on associe généralement son roman, et lui préfère le genre de la fiction spéculative, avec comme argument principal que les sujets dont elle traite existent dans notre monde, qu’il n’y a pas de choses qui n’ont pas encore été inventées, élément propre à la science-fiction. Le récit débute après la chute de la civilisation, bien que la cause ne soit pas alors connue : on découvrira qu’il s’agit d’un désastre écologique. Snowman est apparemment le dernier homme (ce qui a par ailleurs donné le titre français de l’œuvre) et il doit cohabiter avec d’étranges animaux résultats de modifications génétiques et des créatures humanoïdes, un peu comme des enfants, qui lui donne de la nourriture et lui demande conseil pour toutes leurs interrogations. On découvre en alternance la vie de Snowman et son passé — de son enfance à l’âge adulte — et ses relations avec Oryx, son amoureuse, et Crake, son meilleur ami.
Dans la comparaison entre le passé et le présent de Snowman émerge le commentaire social de Margaret Atwwod qui dénonce les risques du développement technologique et scientifique accéléré des temps modernes. On ne peut parler de ce roman sans aussi mentionner The Year of the Flood, un peu comme la suite de Oryx and Crake, mais dont le récit se déroule simultanément. On y retrouve quelques-uns des mêmes personnages et, surtout, plusieurs explications. 400 pages. Traduction française : Le Dernier Homme.
5. Level 7 (1959) de Mordecai Roshwald
Level 7 est un roman post-apocalyptique qui joue avec les peurs les plus humaines des grandes guerres. Ce roman est présenté sous la forme d’un journal intime, celui du soldat X-127 qui réside sur une base militaire souterraine, au niveau 7. Le soldat en question est responsable du contrôle des missiles nucléaires. Un jour, il reçoit l’ordre de lancer les missiles et, ce faisant, déclenche la Troisième Guerre mondiale. Elle ne dure que 2 heures 58 minutes. Le récit s’intéresse particulièrement à la suite des choses. Comment l’humanité peut-elle survivre en temps de catastrophe ?
Rapidement, les survivants prennent place dans la base souterraine, la vie n’étant plus possible à la surface. Or, il devient vite évident pour les militaires que les places n’ont pas été distribuées équitablement : la population civile n’a eu accès qu’aux niveaux supérieurs, de faible sécurité ; alors que les membres du gouvernement et les militaires occupent les niveaux 6 et 7, les plus sûrs. Ceux qui, comme X-127, ont été choisis pour mener l’attaque l’ont été en raison de leur docilité et leur respect des ordres. Ils sont plus machines qu’hommes. Peu à peu, la radiation pénètre cependant dans la base et, un niveau à la fois, les gens meurent. 183 pages. Traduction française : Niveau 7. Une adaptation télévisuelle a été faite en 1966 sur les ondes de BBC 1.
4. Emergence (1981) de David R. Palmer
Ce roman est également présenté sous la forme d’un journal intime, celui de Candy Maria Smith-Foster, une jeune fille de 11 ans. Mais il ne s’agit pas d’une petite fille normale, elle a un QI largement supérieur à la moyenne, elle est forte et rapide, ses réflexes sont accrus, ses sens, surdéveloppés, elle est résistante aux maladies et aux infections, elle est ceinture noire en karaté ; elle fait partie d’une nouvelle évolution de l’être humain, l’homo post hominem. Elle a été entraînée par son père, un agent secret du gouvernement, spécialiste de l’armement biologique, et par son voisin et mentor, celui qui a identifié la mutation homo post hominem. Candy survit à une attaque bionucélaire mondiale qui détruit presque toute l’humanité grâce au couvert d’un bunker derrière chez elle. Quand elle en émerge, 3 mois plus tard, elle découvre le secret de sa génétique particulière et part à la recherche de d’autres comme elle avec son perroquet ara, Terry. Elle en trouve quelques-uns et doit rapidement faire face à des choix difficiles, notamment celui de tuer pour survivre et de se sacrifier pour mener à bien sa mission.
Le roman est écrit dans un style sténographique un peu particulier pour le genre, mais, étonnamment, on s’y habitue sans trop de problèmes. L’auteur a volontairement laissé plusieurs trames sans fin. Il a fallu entendre 25 ans, soit en 2008, pour obtenir la suite de l’histoire dans le magazine de science-fiction Analog intitulée « Tracking ». 291 pages.
3. World War Z: An Oral History of the Zombie War (2006) de Max Brooks
Roman d’horreur post-apocalyptique, World War Z présente les comptes-rendus au sujet de la guerre contre les zombies de plusieurs personnages par le biais d’un intervieweur. Des gens d’un peu partout dans le monde racontent ce qu’ils ont vu de la guerre et les choix qu’ont fait les différents pays devant la menace des zombies. Le territoire israélo-palestinien organise une quarantaine massive ; le Pakistan et l’Iran s’engagent dans une bataille nucléaire ; les populations d’Amérique du Nord fuient vers le nord après qu’on ait découvert que les zombies étaient paralysés par le froid, mais la majorité meurt de faim ou d’hypothermie ; tous les pays tentent d’organiser des zones sécuritaires pour les gens non infectés. 7 ans après le début des infections enregistrées, les gouvernements mondiaux se réunissent pour tenter de trouver une solution durable.
Alors que la plupart s’entendent que la vie devrait poursuivre dans les zones sécuritaires en attendant que la pandémie soit sous contrôle, les leaders américains choisissent plutôt de passer à l’offensive et l’armée américaine développe des tactiques militaires adaptées à cette guerre. 10 ans après la fin officielle de cette guerre, le monde a complètement changé : les frontières géopolitiques ne sont plus les mêmes, les zombies infestent toujours certaines régions, la population décimée est à refaire. 428 pages. Traduction française : World War Z : une histoire orale de la guerre des zombies. World War Z a été adapté au cinéma par le réalisateur Marc Foster et, bien que certains éléments sociopolitiques ont été retenus, on peut dire, comme Max Brooks, que « le film et le livre ne partagent que le titre ».
2. The Last Man (1823) de Mary Shelley
Tout premier roman du genre post-apocalyptique, écrit bien avant qu’une définition soit avancée, The Last Man est un bel exemple de l’esprit résolument moderne de l’auteure. Si vous aimez Frankenstein, le roman précédent et bien plus connu de Mary Shelley, vous retrouverez de nombreux éléments communs, notamment une image de la technologie moderne des plus novatrices dans celui-ci. Écrit au début du 19e siècle, le récit se passe à la fin du 21e siècle, inspiré d’écrits prophétiques de la Sybille de Cumes trouvés par la narratrice lors d’un voyage à Naples, un procédé narratif efficace qui justifie l’anticipation du récit. En 2073, le roi d’Angleterre abdique, mettant ainsi fin à la monarchie et laissant place à une nouvelle République. Un ami du fil de l’ancien roi, Lionel Verney, regagne au même moment sa gloire et prend place dans le jeu politique pour défendre les valeurs de justice et de bonté.
La première partie du roman se centre sur cette lutte politique. C’est dans la deuxième partie qu’on touche au genre post-apocalyptique : une grave peste s’abat sur le monde et fait disparaître l’humanité tout entière. Sauf Lionel Verney, qui reste seul avec un chien. Ça vous rappelle quelque chose ? Il est légitime de croire que ce roman a servi d’inspiration à plusieurs autres du genre, notamment I Am Legend. 512 pages. Traduction française : Le Dernier Homme. Deux films se sont inspirés du roman de Mary Shelley : The Last Man on Earth, en 1924, et Mary Shelley’s The Last Man, en 2008.
1. The Road (2006) de Cormac McCarthy
Gagnant du prestigieux prix Pulitzer dans la catégorie fiction en 2007, The Road est un superbe exemple d’une fiction post-apocalyptique qui se dégage de la science-fiction à laquelle on associe généralement le genre. Le récit raconte le voyage d’un père et de son fils en direction de la mer. Le monde a été ravagé par une source inconnue : la faune et la flore sont détruites, de graves incendies ont réduit en cendres les villes, et le paysage est tapissé de cendres. Plusieurs des survivants se sont résolus au cannibalisme pour survivre : les deux personnages ne peuvent donc faire confiance à personne. Ils font leur chemin avec quelques possessions dans un chariot de supermarché, mais ils ont rapidement besoin de plus de rations. Ils ont aussi avec eux un revolver et 2 balles, qu’ils utiliseront sur eux-mêmes s’ils devaient tomber dans les mains des cannibales. On découvre aussi que l’homme est malade, il crache le sang et ne survivra pas très longtemps. Bien qu’ils atteignent la mer, l’homme est touché d’une flèche et n’a pas la force de surmonter sa blessure.
Le garçon représente à lui seul l’humanité, bonne, contre le monde qui régresse devant les difficultés. À la fin du roman, il est accueilli dans une nouvelle famille dans laquelle il devra apprendre à vivre malgré cet univers hostile. Son futur est inconnu, comme l’est celui de l’humanité tout entière. 287 pages. Traduction française : La Route. Le film The Road en 2009 mettant en vedette Viggo Mortensen est une adaptation de ce roman.
Conclusion
Avant de se quitter, voici quelques mentions spéciales : Wastelands: Stories of the Apocalypse (un recueil de nouvelles post-apocalyptiques, idéal pour découvrir le genre en quelques pages), The Postman, A Canticle for Leibowitz et Alas, Babylon. Et voilà! J’espère que cette petite liste vous aura donné quelques idées de nouveaux romans à vous procurer! Si vous êtes amateurs de jeux vidéo, je vous invite également à lire nos suggestions de jeux post-apocalyptiques!
Article intéressant. Je suis un grand amateur de science-fiction.
En ce qui me concerne, les meilleurs roman post-apo sont :
– The Road
– L’autoroute sauvage (c’est Français)
– Docteur Bloodmoney
– Métro 2033
– A comme Alone
– La Planète des singes
– Le mur invisible (le film aussi est excellent)
Si vous êtes à la recherche d’un web roman post-apo. Je suis en train de lire un web roman qui traite du sujet. c’est franchement bien et en plus c’est français. Il y a également des images et quelques petites vidéos. L’histoire tient la route. A ma connaissance je ne connais pas d’autre web roman post-apo français, ça a le mérite d’être souligné.
Voici le lien
http://la-route-oubliee.blogspot.fr/
Bonne journée
Thierry
Merci pour l’information Thierry! C’est très apprécié! :)
Je vais aller y jeter un œil, c’est certain! :D
Cela aurait été sympa de préciser plus clairement que vous mettiez plein de spoilers dans vos chroniques ! Quand on fait ce genre de choses, on le précise au début de CHAQUE chronique !!!
Je voulais lire La Route, mais tout mon plaisir est gâché maintenant :-/
Désolé d’apprendre que nous ayons gâché ton envie de lire La Route, mais il y a bel et bien un avertissement aux spoilers dans les premières phrases de l’article. Si l’avertissement n’était pas assez visible, nous tâcherons de mettre la chose plus évidente dans le futur.
Nous avons bien prit la peine de placer celui-ci tout juste avant que la liste ne commence.
AVERTISSEMENT : Cette liste est remplie de spoilers.
Je t’encourage à le lire malgré tout. C’est un réel chef-d’oeuvre du genre et sa valeur ne se réduit pas au mystère de la fin de l’histoire. C’est tout le développement de ce long voyage qui est un délice de littérature.
Vous avez oublié Mitania de Bernard Afflatet!
Paru en 2013 et donc tout frais! Le plus beau roman post-apo que j’aie connu, il FAUT le lire celui-là, pour moi c’est un vrai chef d’oeuvre.
Existe en français et norvégien (puisque la ville Bergen y joue un rôle important), en format papier et numérique. Un auteur à découvrir, un monde à visiter… Et quel monde!
Ah tiens, apparemment on peut même le commander sur son blog directement de lui. Là-dessus: http://www.bernardafflatet.com
Très joli top 10, je me permets d’ajouter:
Malevil
Cantiques de l’Apocalypse Joyeuse
Ravage
Vicilisation
Niourk
Le Feu de Dieu
D’autres idées de lecture svp ? Merci ;-)
Merci
Tres bonne liste qui va beaucoup m inspiré .
Il y a aussi autre monde de maxime chattam qui m a vraiment plus , monde post apo , suspense et aventure épique.
Malevil! Bon choix. Je viens de faire une courte liste de romans de genre : https://archives.lantredugeek.net/pour-noel-offrez-un-livre/
Ce site est bien mais je trouve ça vraiment dommage d’expliquer la fin …. Du coup ca donne pas envie de lire dommage
Merci pour ton commentaire.
Lorsque des éléments importants sont révélés dans les articles, une mention de « spoilers » est toujours indiquée au début, comme c’est le cas ici. Portes-y attention si les spoilers te gênent.
Je t’encourage malgré tout à lire les titres qui t’interpellent dans cette liste, même en sachant la fin, la beauté d’un bon roman, c’est aussi dans le style et dans les tournures que prend l’auteur pour se rendre à la fin. Il reste un grand nombre de découvertes à faire. Je crois par ailleurs que les spoilers permettent de mieux se concentrer sur le comment (plutôt que le quoi) et en apprécier la richesse. :)
Bonjour, je profite de ce fil dédié au genre post-apo pour annoncer la sortie d’un roman que je viens de publier, intitulé « Les Lames Sauvages ». En voici le pitch :
“Xavier était un escrimeur de dix-neuf ans. Étudiant en langue, il passait ses semaines sur les bancs de l’Université de la Ville et ses week-ends en compétition aux côtés de ses deux meilleurs amis du club des Lames Argentées, Perrine, qu’il aimait en secret, et Simon.
Un week-end de septembre, alors qu’ils étaient en plein tournoi, un fléau d’origine inconnue s’abattit sur la population, fauchant les habitants dans leur sommeil. Xavier et quelques-uns de ses camarades de club furent mystérieusement épargnés. Ils décidèrent d’unir leurs forces et de partir ensemble à la recherche de réponses et de leurs proches disparus.
Dans un monde sans lois ni justice, leur capacité à manier le fer et à canaliser leurs pulsions serait leur plus précieux atout. Ils nommèrent leur communauté de survivants Les Lames Sauvages. Combien de temps allaient-ils pouvoir résister aux assauts des autres rescapés, désireux de réduire à néant les derniers vestiges de leur propre Civilisation, et aux pressions d’une Nature implacable qui, peu à peu, reprenait ses droits ?”
Le livre est dispo sur Amazon.
Merci pour ce top 10 fort instructif !
Florian
superbe article merci
salut a tous et a toutes,je me permet juste de rajouter deus autre roman . »un homme cher les morts » a lire absolument ci vous aimer le genre,jai eu beaucoup de mal a ne pas le lire d,une traite.et aussi quatre romans qui n,en fond qu,un »chroniques de l,apocalypse « ,et merci pour cette liste inspirante.