Le meilleur et le pire de 007 Roger Moore

Après le décès de Roger Moore survenu cette semaine, il est temps de rendre hommage à l’un des meilleurs interprètes de l’agent 007.

L’acteur décédé le 23 mai dernier des suites d’un cancer a apporté beaucoup au personnage de l’agent britannique, notamment son humour désinvolte, qui est devenu l’une des marques de commerce de 007. Voici donc les meilleurs, et les pires (parce que sur 23 films, il n’y a pas que des chefs-d’œuvre) films de l’agent 007 mettant en vedette le regretté Roger Moore.


Live and Let Die

C’est à l’âge déjà vénérable (pour un héros d’action) de 46 ans que Moore fait son entrée dans le smoking de l’agent 007. En 1973, il succède à Sean Connery dans Live and Let Die, en compagnie d’une jeune actrice faisant ses débuts au grand écran, une certaine Jane Seymour. L’agent 007 explorera les bas-fonds de Harlem et de la Nouvelle-Orléans afin de démasquer un important trafiquant de cocaïne tout en faisant équipe avec une diseuse de bonne aventure.

Bilan : Excellent, parole du Baron Samedi


A View to a Kill

En 1985, Roger Moore est âgé de 58 ans; un peu vieux pour un agent secret, vous en conviendrez. Pourtant, cela n’empêche pas l’acteur de camper une dernière fois 007 pour affronter Max Zorin (un Christopher Walken magistral), un industrialiste machiavélique qui cherche à détruire Silicon Valley afin de s’emparer du marché mondial de micro-processeurs. Des combats peu crédibles, une différence d’âge qui rend la séduction des Bond girls surréaliste (le charme anglais a ses limites, James). Bref, il était temps pour Roger de céder sa place.

Bilan : On se demande si le Viagra fait partie des gadgets de 007


For Your Eyes Only

Cette fois, c’est sous le chaud soleil de la Grèce que Bond doit retrouver un appareil d’encodage ultra perfectionné avant qu’il ne tombe entre de mauvaises mains, tout cela en aidant la Bond girl de service (campée par Carole Bouquet) à venger sa famille. Un rythme intéressant, des cascades extrêmement convaincantes pour l’époque (une poursuite en ski devenue un classique) et même une mention d’Elektra (en connaissez-vous d’autres, des super-héroïnes grecques?).

Bilan : Aussi bon qu’une journée à la plage


Octopussy

Si un jour vous vous êtes posé la question : « Mais d’où proviennent ces blagues de noms déplacés dans les films d’espionnage? » Une partie de la réponse se trouve dans ce titre de 1983. De l’Inde à l’Europe de l’Est, Bond doit démanteler un réseau de contrebande de bijoux, stopper une possible invasion soviétique, et séduire  la mystérieuse Octopussy (la dirigeante d’une organisation mercenaire composée uniquement de femmes et qui aime juste un peu trop les pieuvres)…

Bilan : Plaisir coupable; c’est mauvais, mais on aime ça


The Man with the Golden Gun

Sûrement l’un des vilains ayant eu le plus de potentiel parmi tous ceux qu’a affrontés l’agent britannique. Campé par un (relativement jeune) Christopher Lee, l’Homme au pistolet d’or est carrément le meilleur tueur à gages du monde. Si l’intrigue secondaire est peu intéressante, le tout se termine par un face à face qui aurait pu être dantesque s’il avait été tourné 40 ans plus tard.

Bilan : Assez passionnant pour ne pas lâcher Candy Crush en le regardant


Moonraker

C’est inévitable; au volume, on fini par tourner les coins ronds et à avoir de moins bonnes idées. Quand un scientifique décide de détruire la Terre à partir de sa station spatiale afin de la repeupler avec une race supérieure, on se dit : « Wow, ça va être grandiose »… Euh, pas vraiment. En 1979, James Bond atteint le fond du baril de la mièvrerie, avec une attaque dans l’espace (fusil laser inclus) et la destruction complète d’un des meilleurs vilains de la série, le géant Jaws, ou Requin, selon la langue. Même le nom de la Bond girl est un très mauvais jeu de mots (du genre qui ne se dit qu’entre un papa et une maman qui s’aiment beaucoup).

Bilan : Aussi bon que du Kiri aux fraises… (Trois gorgées et on a mal au cœur)


The Spy Who Loved Me

On garde toujours les rouges pour la fin (du moins avec les M&M). Hé bien, c’est le cas ici alors que Bond fait équipe avec une agente du KGB afin de retrouver des sous-marins britanniques et soviétiques qui ont été détournés. L’agente XXX (non, pas Vin Diesel, mais bien Barbara Bach, épouse de Ringo Starr) est devenue l’archétype même de la belle espionne russe et nous découvrons, pour la première fois, le géant Richard Kiel dans le rôle de Jaws (7 »2′, c’est du grand requin, les amis). Encore aujourd’hui, ce film de 1977 est parmi les meilleurs de l’ensemble de la série et le summum jamesbondien pour Roger Moore.

Bilan : Clairement le meilleur

https://www.youtube.com/watch?v=UBxG_TJvYTg

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