À votre détriment, cette fois-ci j’ai eu le goût de me faire plaisir. Dans la vie j’ai une passion étrange pour les films d’ados. Le jeu des acteurs et les intrigues sont souvent inégales parce que…l’adolescence est une période inégale! Et puis, je désirais aussi faire suite au superbe hommage de Sébastien Balbino sur la communauté geek. Donc voici un mashup des meilleurs films d’ados mettant en vedette des geeks qui s’assument, ou du moins qui sont sur la voie de l’affirmation de soi
THE BREAKFAST CLUB
Cinq jeunes, de cercles sociales différents, sont en retenu pour une journée complète sous la surveillance d’un directeur négligeant. On rencontre la populaire, l’athlétique, la toqué, le criminel et…Le nerd! Ce personnage est merveilleusement joué par Anthony Michael Hall, qui était un des acteurs chouchous du réalisateur John Hughes dans les années 80. Puis quoique ce film culte est génial, l’évolution du personnage joué par Hall, Brian, l’est davantage. Il nous apprend qu’être geek, nerd ou peu importe le titre que vous vous lui donnez, est plus complexe que les apparences. Brian nous révèle que le stress du succès scolaire et le désir d’être aimé des autres cliques font mauvais ménage dans le cœur d’une personne. On apprend également que les amis de Brian sont ouvert aux différences des autres et qu’ils aiment aller à la rencontre des personnes. On découvre surtout que ce personnage est drôle, attachant et sensible.
DOPE
On suit les aventures de Malcolm, un adolescent noir vivant dans un quartier défavorisé de Los Angeles, avec ses deux meilleurs amis, tentant de réaliser leurs rêves, tout en jonglant avec l’affirmation de soi et l’acceptation des autres. Malcolm se fait constamment intimider à l’école parce que ses amis et lui sont passionnés de bandes dessinés et de la musique hip hop des années 90. Les gens critiquent constamment sont style vestimentaire rétro et ses goûts, car ils sont considérés comme étant attitré aux Blancs. Ce film brille car il est éclaté, beau visuellement, drôle et contient un bon soundtrack. Ce long-métrage se démarque parce qu’on aborde enfin ce jugement insensé qu’on certaines personnes aux minorités visibles. Pourquoi s’intéresser à l’informatique, aux jeux vidéos, aux jeux de sociétés, aux mangas et aux bandes-dessinées devraient être des intérêts ou des passions uniquement pour un type de personne ou de nationalité ? D’où proviennent ces idées saugrenues? Est-ce que les origines d’une personne devrait dicter sa façon d’être ou de se comporter? Le film ne répond pas à toutes ses questions, mais les aborde de façon originale.
FREAKS AND GEEKS
Je triche un peu ici pour vous parler d’une série télé. Cette série n’a duré qu’une saison et elle a su marquer l’imaginaire de plusieurs. Au début des années 80, on découvre Lindsay dans un cercle social nouveau et étrange que l’on appelle affectueusement les freaks. En parallèle, on suit les hauts et les bas de son frère Sam, un geek typique impopulaire, qui explore l’adolescence et la vie scolaire avec ses inséparables acolytes. Sam, Neil et Bill (les geeks) sont hautement malaisés et maladroits.
À travers leurs regards, on explore les incongruités de la vie d’ado, la complexité des relations hommes/femmes, l’intensité de l’intimidation et l’importance de l’amitié. C’est aussi cool de découvrir les débuts de James Franco, Seth Rogen et Jason Segel.
HACKERS
Oublions que ce long-métrage nous emporte en 1995 et que tout la technologie et les fringues sont surréalistes. Hackers nous fait découvrir Kate, une adolescente au corps de femme (Angelina Jolie), qui fait partie d’un groupe de pirates informatique ayant découvert un gros coup qui pourraient affecter la sécurité des États-Unis. Kate est remplie d’assurance, elle est intelligente, elle n’a pas froid aux yeux et elle douée aux jeux vidéos. Dans ce cercle, sa place est bien définie et prouve à plusieurs reprises qu’elle n’a rien à envier aux garçons. Au-delà de la musique électronique assourdissante et du scénario mal monté, voir les débuts de Jolie et de l’exploitation du de l’univers des hackers de l’époque, en valent la peine.
BACK TO THE FUTURE
Quand Marty se retrouve par erreur en 1955 grâce à un voyage dans le temps avec une Delorean, celui-ci découvre la vie secrète de son père à l’adolescence. Georges McFly, le père de Marty, se fait constamment intimidé, espionne la belle Lorraine Baines et rêve d’écrire de la science-fiction. Poussé par Marty, Georges tiendra ferme pour ce qu’il veut malgré la peur de l’échec.
Le film ne se concentre pas uniquement sur l’évolution de Georges, mais il illustre l’importance de l’acceptation de soi, de s’entourer de gens qui croient en nous et de croire que nos rêves puissent devenir réalité. exprime plusieurs fois que chacune de nos actions a un impact significatif sur notre présent et notre avenir. Pourquoi se laisser envahir par les craintes? Puis, le film explore un autre sujet for intéressant. Si votre parent et vous aviez le même âge, seriez-vous amis?
Conclusion
Il existe un nombre incroyable de films qui présentent des jeunes geeks sur la voie de l’affirmation de soi. Ce qui est géniale avec la communauté geek, c’est qu’elle a su prendre un tel ampleur, que désormais, les passionnés un peu mise à part, ont des endroits physiques et virtuels où se réfugier et partager leurs intérêts. J’aime croire que plus le temps passe, les adolescents qui découvriront ce qui les allume, n’auront pas à se cacher et se mettre en retrait comme nombreux l’ont fait jadis. Seul le temps et le cinéma nous le dirons.