Lovecraft, un nom qui signifie beaucoup pour plusieurs. Synonyme d’horreur, d’inconnu, d’innommable, mais aussi de talent et de génie, ce nom et l’univers qu’il a créé sont très populaires à travers le monde et ses influences sont partout. Cependant, encore beaucoup de gens ignorent ce qu’est le Mythe de Cthulhu ou encore simplement les nouvelles écrites par Lovecraft. Cet article, je l’espère, vous fera découvrir, si ce n’est pas déjà fait, ce vaste univers littéraire dont la base fut pensée par un seul homme.
Vous comprendrez que je vais tenter, tant bien que mal, de ne pas trop dévoiler de contenu sur les histoires afin de vous laisser ce plaisir.
Qui est Lovecraft?
Howard Philips Lovecraft (1890-1937) est l’homme derrière le mythe. Pour être direct, Lovecraft n’était pas un homme de cœur. Misogyne, raciste et xénophobe (pour ne nommer que ceux-ci), l’écrivain était tout de même un intellectuel affranchi approchant plusieurs domaines scientifiques comme l’astronomie, l’anthropologie, l’archéologie, la géologie et même l’histoire. Tout ceci se reflète dans ses textes. Il faut aussi comprendre que, dans une Nouvelle-Angleterre des années 1920, ce genre de comportement n’était pas rare.
Lovecraft a passé la majeure partie de sa vie à Providence, Rhodes Island, et c’est là qu’il réussit à atteindre l’apogée (aussi petite soit-elle) de son succès lors de son vivant, grâce au magasine Weird Tales dans lequel il a publié plusieurs nouvelles aujourd’hui bien connues. Il est décédé le 15 mars 1937 d’un cancer de l’intestin.
L’écrivain n’a pas eu énormément de succès lors de sa vie. Il n’a pas fait fortune grâce à ses œuvres. Malgré tout, un cercle proche d’écrivains a suivi Lovecraft et s’est laissé inspirer par son genre. Lorsqu’il s’est mis à écrire des histoires ayant comme toile de fond ce qu’on appellera plus tard le Mythe de Cthulhu, d’autres écrivains ont aussi commencer à y ajouter certains éléments. Son plus fidèle acolyte était August W. Derleth, un jeune poète et écrivain qui était enchanté par l’œuvre de Lovecraft. Après son décès, c’est Derleth qui a fondé une maison d’édition dans le but de publier les textes du défunt maître de l’horreur. Bien que plusieurs lecteurs aiment moins les œuvres de Derleth et ce qu’il a apporté au mythe, c’est grâce à lui si, aujourd’hui, vous lisez ces lignes.
Malgré que je voue un culte à l’homme derrière le mythe (sans nécessairement partager ses valeurs), assez parlé de lui et parlons de son œuvre.
C’est quoi, le Mythe de Cthulhu?
Le Mythe de Cthulhu (prononcé kthou-lou) est le terme utilisé aujourd’hui pour englober toute la trame qui lie un bon nombre des nouvelles de Lovecraft ainsi que celles des autres auteurs qui collaboreront plus tard. Il s’agit d’un panthéon de dieux et de créatures cosmiques fictives créé par Lovecraft. On l’appelle « de Cthulhu », car il s’agit du plus populaire et du plus important être de ce panthéon. Une bonne majorité des nouvelles se passent dans des endroits fictifs comme la fameuse ville d’Arkham au Massachusetts avec sa célèbre Université Miskatonic ou encore l’infâme Innsmouth.
L’appel de Cthulhu
C’est dans la nouvelle The Call of Cthulhu (v.f. L’Appel de Cthulhu) que cette révélation est faite. Dans cette nouvelle, le narrateur fait l’horrible découverte, à travers divers documents et enquêtes, qu’une créature mauvaise et puissante gît dans les fonds marins à l’intérieur d’une prison et n’attend qu’à être éveillée pour reprendre la Terre qui lui revient. Venant d’au-delà des étoiles, Cthulhu attend dans la cité engloutie de R’leyh en rêvant. Car c’est à travers les rêves que le grand ancien (Great Old One) envoie ses horribles messages. Peu à peu, des sectes noires font surface à travers le monde pour vénérer Cthulhu et les autres grands anciens.
Grands anciens, dieux extérieurs et dieux anciens
Tout ça semble mêlant, mais, dans la langue de Shakespeare, il est plus facile de s’y retrouver. Dans le Mythe de Cthulhu, il existe un grand nombre de créatures divines comme Cthulhu. Celles-ci se font la guerre ou s’allient pour faire un mal imprononçable. Les grands anciens ou Great Old Ones, en anglais, sont des êtres venus des étoiles il y a des milliards d’années pour s’installer sur Terre afin de la conquérir. Aujourd’hui, ils sont dormants ou enfermés, car l’alignement des étoiles les affaiblit. Un jour, les étoiles seront à nouveau favorables et ils reprendront la Terre. Le grand Cthulhu fait partie de ces êtres tout comme Bokrug, Glaaki, Hastur et Ithaqua, entre autres.
Il y a ensuite les dieux extérieurs, ou Outer Gods, qui vivent au-delà des étoiles. Ces derniers, comme le Chaos Rampant Nyarlathothep, Yog-Sothoth l’Un-en-Tout et le Tout-en-Un ou Shub-Niggurath, la Chèvre au Mille-chevrons sont des êtres cosmiques sans forme qui sont à la base des fondements de l’univers. Aussi, au centre de l’univers, le créateur de l’espace, Azathoth le Sultan stupide, est un peu la réponse de Lovecraft à Dieu lui-même. Unique au centre du vide, il souffle le chaos et joue de sa flute dont la musique sert à tenir les astres et leur mouvement en place. Tout comme les Great Old Ones, les Outer Gods n’ont rien à faire de l’humanité qui n’est que fourmis dans le sable pour eux. Exception faite pour Nyarlathothep qui aime prendre des visages humains et changer l’histoire à sa façon. Sa plus grande influence fut lorsqu’il incarnait le Pharaon Noir, Nephrem-Ka et qu’il bâtit le Sphinx à son image.
« N’est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des siècles même la mort peut mourir. »
– HP Lovecraft
Les dieux anciens ou Elder Gods sont l’unique espoir des hommes face aux innombrables menaces qui rampent sous la terre. Ils sont les divinités « bonnes », quoique pas moins effrayantes. Ils sont généralement en opposition aux Great Old Ones et on dit que c’est grâce à eux si le puissant Cthulhu dort encore aujourd’hui. Parmi les Elder Gods, on retrouve Bast (Bubastis) qui est l’origine de la déesse égyptienne du chat (Lovecraft aimait beaucoup les chats). Il y a aussi Noden, qu’on représente souvent comme étant Neptune ou Poséidon dans sa forme originale. Il viendra en aide à ceux qui seront confrontés aux menaces de Nyarlathothep et aux autres dieux extérieurs. Finalement, Hypnos est le maître du monde des rêves et il contrôle la route vers celui-ci. Les Elder Gods sont malheureusement beaucoup moins nombreux (ou présents) que les Great Old Ones et les Outer Gods. De plus, rares sont les personnages des nouvelles lovecrafiennes qui bénéficient de leur aide.
Je ne vous ai présenté que les principaux, car, avec l’ajout des divers auteurs au mythe, on peut facilement les compter en centaines.
Le genre lovecraftien
Les œuvres du mythe sont, pour la plupart, fantastiques puisqu’elles sont axées sur la peur et l’effroi qu’engendre l’inconnu. La peur de l’inconnu et de l’incompréhensible prend beaucoup de place, tout comme la démence dans laquelle plusieurs personnages trouvent une fin. Ce qui est surtout accrocheur, en tant que lecteur, c’est d’en apprendre de plus en plus sur le mythe à travers les nouvelles. Lorsqu’on réussit à faire des liens entre deux histoires, ça nous donne encore plus le goût de continuer. Les courtes nouvelles sont les plus nombreuses et aussi les plus intéressantes. Lovecraft a de plus écrit quelques romans comme L’affaire Charles Dexter Ward et La Quête onirique de Kadath l’Inconnue, pour ne nommer que ceux-ci. La majorité de ses œuvres sont disponibles en recueil.
Les personnages des contes lovecraftiens sont souvent impliqués dans une enquête qui les lie à la découverte de renseignements troublants sur des vérités oubliées de l’homme. Il faut aimer le genre fantastique pimenté de policier. On approche doucement l’occulte d’un coté plus humain, retissant à en apprendre trop. La curiosité va mener à la perte, car la connaissance amène à la folie. Éventuellement, les recherches font en sorte que les personnages seront confrontés à ces horreurs d’un autre monde. L’ambiance d’horreur et de mystère est un thème central des histoires de Lovecraft.
« Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c’est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation tout ce qu’il renferme. Nous vivons sur une île de placide ignorance, au sein des noirs océans de l’infini et nous n’avons pas été destinés à de longs voyages. »
– H.P. Lovecraft
Lectures
Tout ça semble très lourd, j’en conviens. Pour vous alléger la tâche, je vous offre une liste des nouvelles de Lovecraft qui vous permettront de bien démarrer. Les voici sans tarder :
- Call of Cthulhu (v.f. L’appel de Cthulhu)
- The Shadow over Innsmouth (v.f. Le cauchemar d’Innsmouth)
- At the Mountains of Madness (v.f. Les montagnes hallucinées)
- The Shadow Out of Time (v.f. Dans l’abîme du temps)
- Dream in the Witch-House (v.f. La Maison de la sorcière)
Lovecraft a aussi écrit plusieurs nouvelles qui n’ont pas de lien direct avec le mythe et je vous encourage à les lire, car elles restent très divertissantes. Voici quelques suggestions :
- Herbert West, Reanimator (v.f. Herbert West, Réanimateur)
- The Charles Dexter Ward Case (v.f. L’affaire Charles Dexter Ward)
- From Beyond (v.f. De l’au-delà)
- The Horror at Red Hook (v.f. Horreur à Red Hook)
- The Outsider (v.f. Je suis d’ailleurs)
N’ayez pas peur d’entreprendre la lecture de traductions. Elles sont généralement très fidèles aux textes originaux. Il y a juste certains termes qui ne sont pas toujours constants d’un traducteur à l’autre, mais vous vous y retrouverez facilement.
Adaptations
Cinéma
Les nouvelles de Lovecraft ont grandement inspiré les cinéastes à mettre à l’écran diverses histoires écrites par le maître de l’horreur. D’autres se sont inspirés de son univers pour donner à leur film une saveur étrange. Le classique Evil Dead (Sam Raimi, 1981) fait directement référence au Necronomicon de Lovecraft. On voit le livre à la peau humaine ainsi que ses textes et images abominables. Re-Animator (Stuart Gordon, 1985) est aussi un classique de l’horreur directement inspiré de l’œuvre de Lovecraft, Herbert West, Re-Animator. En ce qui concerne le réalisateur Stuart Gordon en général, je vous recommande l’entièreté de ses œuvres. Il a réalisé d’excellents courts métrages dans l’univers du mythe comme Dagon (2001) ou encore le Master of Horror : Dreams in the Witch House (2005), qui sont de merveilleuses adaptations des nouvelles de Lovecraft.
Quant à moi, le prix d’honneur cinéma pour Lovecraft va directement au film The Call of Cthulhu (2005) de Sean Branney et Andrew Leman. Court métrage directement inspiré du texte éponyme de Lovecraft, The Call of Cthulhu vous offre une immersion complète dans l’univers de l’époque alors que le film est entièrement en noir et blanc et muet! On y retrouve les classiques intertitres des années 1920 et une trame sonore orchestrale dramatique sublime. Ce film est un incontournable pour tous les admirateurs du Mythe de Cthulhu.
Télévision
À ce jour, malheureusement, aucune série télé n’est dédiée au maître du mythe. Par contre, j’attire votre attention sur un épisode de Supernatural qui a été entièrement dédié à Lovecraft. L’épisode « Let It Bleed » commence alors que Lovecraft lui-même ouvre une porte vers le purgatoire et en fait sortir une créature meurtrière. Un second clin d’œil à l’auteur est fait alors que le jeune Ben Braeden (le fils de Lisa, une des copines de Dean dans la saison 3) lit un livre intitulé Cthulhu Tales.
Musique
On retrouve l’influence de Lovecraft aussi dans la musique. J’espère ne pas vous surprendre en soulignant que c’est principalement dans le style métal qu’on ressent la forte influence de l’auteur de l’horreur. Tout d’abord, le populaire groupe Metallica a composé une pièce instrumentale intitulée The Call of Ktulu.
Un des groupes arborant le plus souvent les thèmes de Lovecraft est sans contredit Cradle of Filth, un groupe de black metal d’Angleterre. Ayant un album nommé Love Craft and Witch Heart et des chansons comme Cthulhu Dawn ou Mother of Abomination qui font directement référence aux Great Old Ones, Cradle of Filth traduit avec brio l’ambiance d’horreur cosmique de Lovecraft et de ses œuvres.
Jeux vidéo
Les jeux inspirés du mythe abondent. Celui qui respecte le plus l’univers original est sans doute Call of Cthulhu : Dark Corner of the Earth (Xbox et PC, Bethesda Software 2006) disponible sur Steam. Il s’agit d’un jeu de survie à la première personne où vous incarnez Jack Walter, un inspecteur qui se retrouve à Innsmouth pour enquêter sur la disparition d’un homme. Walter avait initialement été interné pendant 6 ans dans un hôpital psychiatrique. Il n’a aucun souvenir de ces événements et sa nouvelle enquête lui révélera certains secrets troublants sur son amnésie et sur ce que la ville d’Innsmouth cache dans l’ombre de ses ruelles.
Dans les classiques, on retrouve aussi la série Alone in the Dark qui fut l’un des premiers jeux inspirés de l’univers de Lovecraft. Originalement disponible sur PC (MS-DOS) en 1992, Alone in the Dark était un jeu de survie d’horreur en 3D où les personnages enquêtaient dans un vieux manoir en Louisiane.
En ce qui concerne les jeux vidéo, je vous recommande aussi Cthulhu Saves the World pour une ambiance beaucoup plus euphorique et parodique. Plus récement, il y a aussi Bloodborn (PS4) qui fait de claires références aux créations de Lovecraft.
Jeux de rôles
Un univers comme celui-ci est une source inépuisable d’idées pour les amateurs de jeux de rôles. C’était inévitable qu’un jeu de rôles qui se déroule dans l’univers du Mythe de Cthulhu soit créé. Il porte simplement le nom de Call of Cthulhu et est développé par Chaosium Inc. Aujourd’hui, le jeu en est à sa 6e édition et son système est très bien établi. Il est basé sur les dés de pourcentages (d100) et offre une facilité de compréhension intéressante. Il y a un système de santé mentale (Sanity) sur lequel on met beaucoup d’importance et les personnages sont généralement très faibles face aux menaces de l’innommable (tout comme dans les histoires originales). Le livre vous propose des aventures d’investigation qui peuvent avoir lieu dans les années 1920 comme dans le présent.
Un autre jeu de rôles que j’apprécie particulièrement et qui est directement inspiré du mythe est CthulhuTech de Wildfire. Abordant les thèmes de Lovecraft, mais en empruntant plutôt à la science-fiction, CthulhuTech vous transporte en 2085 alors que la Terre est assiégée par des ennemis venant de l’espace. Les Mi-Go (appelé Migou dans le jeu) veulent reprendre possession de notre planète. Les armées du somnolant Cthulhu attaquent les rives pour reprendre aussi le bout du monde alors qu’une horde de monstres abominables sorte d’on ne sait trop où en Asie, contrôlée par l’innommable Hastur. L’humain a dévoilé la magie et a créé une nouvelle forme de technologie : l’arcanotechnologie. Utilisée pour construire des mecha pour défendre la Terre des différents envahisseurs, on y retrouve un style d’action plutôt que d’horreur. L’univers du jeu est très complet et son système est intéressant et malléable.
Dans Pathfinder de Paizo, on retrouve beaucoup de référence au Mythe de Cthulhu. Dans les bestiaires, plusieurs créatures du mythe s’y retrouvent ainsi que certains Great Old Ones comme Cthulhu lui-même dans le Bestiaire 4. De plus, un endroit nommé la Dark Tapestry est le lieu d’origine de la plupart des êtres mythiques lovecrafiens dans l’univers de Pathfinder. Il s’agit de l’espace entre le système solaire de Golarion et les autres étoiles au loin.
Toujours dans le OGL 3.5, l’auteur de jeu de rôles Monte Cook a développé un jeu intitulé Call of Cthulhu d20. Le jeu n’a cependant pas reçu de très bonnes critiques et a rapidement été oublié. Ce dernier s’est cependant rattrapé en ajoutant une extension à son jeu Numenera qui suggère d’introduire le Mythe de Cthulhu à son univers.
Jeux de société
La compagnie Fantasy Flight, quant a elle, s’est concentrée sur les jeux de plateau pour sa contribution au Mythe de Cthulhu.
Tout d’abord, Arkham Horror (v.f Horreur à Arkham) offre une aventure coopérative où un groupe d’investigateurs doit combattre les Great Old Ones. Ceux-ci menace la ville d’Arkham en ouvrant des portails et en envoyant des hordes de monstres qui envahissent les rues. Vous devrez vous déplacer dans Arkham et les mondes extérieurs (comme le Dreamworld, R’leyh, Yuggoth et bien d’autres) pour fermer et sceller ces portails afin d’empêcher le Great Old One de s’en prendre au monde.
Ensuite, je vous recommande, toujours de Fanasy Flight, Mansion of Madness (non disponible en français pour l’instant) qui offre une aventure « joueurs contre maître de jeu ». Les investigateurs doivent résoudre une enquête en cherchant des indices et des pistes à travers divers lieux (manoirs, cimetière, temple noir, etc.) et le maître de jeu doit les en empêcher. Il peut invoquer des monstres et les envoyer contre les joueurs ainsi que lancer des sorts à ceux-ci qui verront alors leur progression ralentir. Le jeu vient avec une panoplie de belles figurines.
Outre ces deux derniers, il existe aussi un jeu de cartes qui oppose deux joueurs qui doivent résoudre une série d’enquêtes. Si vous avez aimé les précédents, jetez aussi un œil à Eldrich Horror ou encore à Elder Sign.
En conclusion
Si vous avez passé tout ce temps à côté de ce merveilleux monde rempli d’horreur et d’histoires inspirantes, il est encore temps de vous rattraper. Suivez mes recommandations de lectures et enivrez-vous des excellents films et jeux. Si vous êtes de ceux qui connaissent un peu le Mythe de Cthulhu, j’espère vous avoir fait découvrir quelques nouveautés.
Sur ce,
Iä, Iä! Cthulhu f’thagn!
Sources :
Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/H._P._Lovecraft
Supernatural Wikia : http://www.supernaturalwiki.com/index.php?title=H.P._Lovecraft
Fantasy Flight, série de Cthulhu : https://www.fantasyflightgames.com/en/products/#/universe/arkham-horror-files
Je suis surpris de voir que tu n’y as pas mit les jeux Darkest Dungeon et Cthulhu Saves the world! ;) Sinon, j’aime bien le fait que Paizo commence à introduire Chthluhu dans leur univers, ou du moins, dans leurs bestiaires! :D
Bel article mon Kevin. Keep up the good work!
Fort sympathique ce cher Lovecreft.