Bilan Festival Fantasia 2014

La 18e édition du festival Fantasia se terminait le 7 août 2014. J’ai eu la chance d’assister à une dizaine de films et j’ai pensé qu’il pourrait être intéressant de vous partager mes impressions générales quant à mon expérience cette année!

Fantasia, première édition (Source : fantasiafestival.com)
Fantasia, première édition (Source : fantasiafestival.com)

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un festival qui a vu le jour à Montréal en 1996. Lors de cette première édition, le festival se consacra uniquement au cinéma de genre asiatique. On y présenta une quarantaine de films en provenance de Hong-Kong ainsi qu’une vingtaine provenant du Japon. Le festival a permis au public de découvrir plusieurs films plutôt méconnus en Amérique du Nord à l’époque, mettant notamment le projecteur sur des acteurs tels que Jet Li et Chow-Yun Fat. Dès l’année suivante, on élargit beaucoup les horizons de l’événement. Plus international, il prit une tournure plus fantastique, ajoutant notamment plusieurs films horrifiques à sa programmation. D’année en année, le festival ne cessa de s’accroître et d’élargir ses horizons. Fantasia est rapidement devenu une référence, présentant autant des films cultes rétro que des premières internationales. Chaque année, plusieurs invités de marque viennent présenter leur projet, que ce soit des réalisateurs, producteurs ou encore comédiens!

L’édition 2014 s’est très bien inscrite dans la lignée et a offert une programmation de grande qualité. Une excellente variété était à l’honneur et quiconque pouvait y trouver son compte : comédie, horreur, science-fiction, drame, thriller, nommez le! La Corée du Sud a, encore une fois, présentée quelques thrillers sombres et alléchants. Mentionnons The Fake, du réalisateur Yeon Sang-ho, un film d’animation qui, bien que souffrant de quelques longueurs, nous sort des sentiers battus avec un anti-héros fascinant et un scénario qui s’éloigne totalement de ce que l’on peut voir de nos jours via Hollywood. Il faut aussi nommer The Fives, de Jeong-Yeon Shik. Je n’ai pas eu la chance de le voir, mais celui-ci apparaissait tout à fait saisissant, il ne suffit que de lire le synopsis! Côté horreur, quelques très bons coups cette année. The Green Inferno, d’Eli Roth (Cabin Fever, Hostel) en première québécoise, une diffusion du classique Texas Chainsaw Massacre (l’original!) ou encore la suite attendue Dead Snow : Red vs Dead, pour ne nommer que ceux-ci! Pour ma part, toujours dans le domaine horrifique, j’ai pu assister à la représentation de Let us Prey, film irlandais de Bryan O’ Malley, en première Nord-Américaine. Le producteur était d’ailleurs sur place pour en dire quelques mots! Bien que Let Us Prey ne révolutionne rien, il présente une photographie somptueuse, des personnages énigmatiques fascinants, ainsi qu’une trame déroutante, mélangeant humour noir et frissons.

Les amateurs de Science-Fiction ont aussi été servis : Guardians of the Galaxy fût présenté à guichet fermé, de même que le mystérieux Zero Theorem, de Terry Gilliam, considéré comme une continuité spirituelle à Brazil et 12 monkeys. Dans le genre, j’ai pu voir Open Windows, de Nacho Vigalondo. Certains personnes dans la salle semblent avoir été rebutés par le scénario. En effet, celui-ci est incroyablement tiré par les cheveux et invraisemblable. Mais si l’on peut faire abstraction de ce détail, on se retrouve devant une balade endiablée, follement amusante et hautement imprévisible! J’ai passé toute la séance a tenter de comprendre les motivations du vilain et anticiper la finale, ce fût sans succès avant que le tout ne soit révélé! Revirements et rebondissements sont au menu! Toujours dans le style science-fiction, je dois absolument mentionner The Infinite Man, de Hugh Sullivan. MA révélation du festival, j’ai adoré! Je ferai une critique détaillée dans les prochains jours! Un autre tour de force de cette édition : le très attendu projet cinématographique du Angry Video Game Nerd, présenté en première canadienne! Les amateurs (dont je fais partit) se sont rués! Une critique suivra aussi! Encore une fois cette année, plusieurs films ont attirés l’attention du public de par leur singularité, notamment Zombeavers, film de castors zombies, The Hundred-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared (le titre à lui seul attise la curiosité n’est-ce pas?) ou encore The Search for Weng Weng (un genre de James Bond nain des philippines).

The hundred year old man (etc). Source : La Presse
The hundred year old man (etc). Source : La Presse

Je ne vais évidemment pas vous dresser la liste complète des films présentés, il y en a beaucoup trop, surtout si l’on compte les nombreuses séances de courts-métrages variés. D’ailleurs, je vous conseille fortement d’aller fouiller sur le site web de l’événement en cliquant ici, vous y ferez assurément des découvertes! Je terminerai en mentionnant l’ambiance très plaisante qui règne tout au long du festival. Il n’est pas rare, au fil des séances, de croiser des visages familiers, ceux-ci ne se contentant pas d’aller voir un seul film! Pendant les projections, la foule est très réceptive et on entend souvent cris et applaudissements. Beaucoup d’excitation dans l’air, c’est palpable. Une belle aventure qui se termine et j’ai bien hâte de pouvoir m’y replonger l’an prochain!

Mes coups de cœur :

Faults, de Riley Stearns, le film débute en tant que comédie, mais se transforme progressivement et habilement en thriller, pour en arriver à une finale poignante.

Space Station 76, de Jack Plotnick, pastiche de la sci-fi un peu cheesy des années 70, il s’agit d’une comédie pince sans rire, bien étoffée et rafraîchissante.

The Infinite Man, de Hugh Sullivan, une très grande surprise, mon film favoris du festival! (critique détaillée à venir)

The Hundred-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared, de Felix Herngren, comédie suédoise désopilante et crunchy, un brin trop long, mais qui punch à souhait!

Angry Video Game Nerd : The Movie, de James Rolfe et Kevin Finn, projet très attendu des fans, est-il à la hauteur des attentes? (critique détaillée à venir)

Et vous? Qu’êtes-vous allez voir et quelles sont vos impressions?

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