Top 5 des films de vampires

À l’approche d’Halloween, l’équipe de l’ADG s’est donné comme mandat de parler des films d’horreur qui nous ont marqués. De toutes les créatures, de toutes les histoires cauchemardesques, celle que je préfère est, sans la moindre hésitation, le vampire.

Dans l’histoire, ce personnage légendaire qui hante les nuits et s’abreuve de sang a été présenté et interprété de 1000 façons. On répertorie aujourd’hui près de 250 films de vampires. En voici mon top 5.

 

AVERTISSEMENT : CETTE LISTE COMPORTE QUELQUES SPOILERS!

 

Kiss of the Damned (2013), Xan Cassavetes

Paolo, un jeu scénariste New-Yorkais, trouve refuge à la campagne pour travailler sur un nouveau projet. Il y fait la rencontre du Djuna, énigmatique, irrésistible. Leur désir mutuel est puissant et leur amour vite consumé. Leur histoire serait toute simple sans l’arrivée de Mimi, la sœur de la belle. Deux sœurs, deux vampires, et deux façons bien différentes de penser. Djuna — et la communauté de vampires qui l’entoure — a choisi de se sustenter par un substitut de sang afin de mieux coexister avec les hommes. Pour Mimi, c’est une tout autre histoire; provocatrice et rebelle, elle met en péril le fragile équilibre de sa famille éternelle.

Pour dire le vrai, Kiss of the Damned est un film rempli de clichés et dont l’histoire n’a rien de vraiment nouveau. Il fait pourtant cette courte liste parce qu’il offre un tout autre genre aux films de vampires qui nous ont habitués aux effusions de sang et aux guerres contre les lycans. Dans celui-ci, c’est le ton et le rythme qui viennent nous charmer. Écoutez, en particulier, la scène dans laquelle de vieux vampires ont une discussion philosophique sur la place des vampires dans la société moderne. Un délice!

Kiss of the Damned a reçu l’Octopus d’or pour le meilleur long-métrage fantastique international au Festival européen du film fantastique de Strasbourg en 2013.

 

Daybreakers (2010), Peter Spierie et Michael Spierig

Mis en scène en 2019, l’univers de Daybreakers est composé en grande partie de vampires qui comptent pour environ 95 % de la population. Les derniers 5 % sont formés des humains, derniers vestiges d’une peste, et tous des victimes potentielles des vampires assoiffés. Progressivement, les vampires privés du précieux sang, régressent à un état sauvage et semblable à des chauves-souris. Pendant ce temps, une équipe de rebelles humains, dirigée par un étrange vampire redevenu humain et avec l’aide d’un expert en hématologie, tente de trouver un moyen de survie pour l’humanité. Ce qui est bien intéressant dans Daybreakers, c’est que l’univers est complètement différent des films de vampires classiques. Ici, pas de genre gothique ou dramatique. Les fans de science-fiction l’aimeront particulièrement.

 

Bram Stoker’s Dracula (1992), Francis Ford Coppola

Dracula, inspiré du roman du même nom par Bram Stoker, est probablement LA référence du genre. C’est la version que l’on connaît sans l’avoir vue. C’est l’histoire que l’on adapte encore et encore. C’est aussi celle qui a forgé l’imaginaire collectif au point qu’on peut difficilement la dissocier du mythe même des vampires. Vlad l’empaleur tombe follement amoureux de la belle Mina Murray 400 ans après être devenu le terrible conte Dracula. L’histoire n’est, finalement, pas plus compliquée que ça. Dramatique, à la limite du risible parfois, mais l’effet grotesque reste très efficace pour en faire une expérience cinématographique forte. Personnellement, c’est un film que j’ai plaisir à voir encore et encore. Si vous ne l’avez pas encore vu, mettez-le au programme de votre soirée d’Halloween.

 

Interview with the Vampire (1994), Neil Jordan

Le récit prend la forme d’un long entretien entre le vampire Louis de Pointe du Lac et Daniel Malloy, un journaliste de San Francisco, un peu comme on peut parfois le voir avec un tueur en série après sa capture. À la différence près que Louis raconte son histoire afin de prévenir les humains du terrible mal qui réside dans son état. Éternel échec, à la fin de leur rencontre, le journaliste lui demande de le transformer. La force de ce film, c’est de nous montrer ce que pourrait réellement être le long quotidien d’un vampire : une éternelle tristesse, un grand sentiment d’isolement, le besoin d’appartenance. Interview with the Vampire film a remporté plusieurs prix, particulièrement pour les costumes et les décors qui en ont fait un régal pour les yeux.

 

Let the Right One In (2008), Tomas Alfredson et Let me in (2010), Matt Reeves

Let the Right One In est un film d’horreur suédois inspiré du livre du même nom (Låt den Rätte Komma In, en suédois). C’est une histoire bien différente de celles auxquelles on est habitués : Oskar, un garçon de 12 ans, en victime d’intimidation et de harcèlement. Il trouve réconfort auprès d’Éli, sa nouvelle voisine, qui se révélera bientôt être une vampire aux apparences d’une enfant qui cache plusieurs secrets. D’abord choqué par la nature d’Éli qui la force à tuer, Oskar découvre que son désir de vengeance n’est pas si différent. L’histoire est poignante, émouvante, et offre un mélange ingénieux d’amour et de vengeance. Ce film est tellement bon que même l’adaptation américaine Let me in en vaut le coup! ;) Acclamé par la critique partout à travers le monde, Let the Right One In a reçu de nombreux prix et un enviable 98 % des très difficiles commentateurs du site rottentomatoes.com.

 

 

Et la version américaine :

 

Il existe, bien entendu, de nombreux autres excellents films de vampires. J’aurais certainement pu faire une place à Nosferatu ou a Lost Boys. J’espère vous avoir fait découvrir quelques joyaux.

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