« Des espions rebelles ont réussi à voler les plans de l’arme ultime de l’Empire, l’Étoile de la mort, une station spatiale blindée avec assez d’énergie pour détruire une planète entière. »
Le dernier opus de la saga Star Wars nous ramène juste avant l’épisode IV : L’Alliance rebelle découvre l’endroit où se situent les plans de l’Étoile et tente de les dérober pour trouver la faille de cette arme fatale. Combats, quêtes, loyauté, Rogue One a le charme des autres longs métrages de la série avec la fouge qu’on n’avait pas eu la chance de voir chez les rebelles.
La diversité
L’univers de Star Wars a toujours été diversifié, affichant les différents types d’habitants sur les planètes de la galaxie. Rogue One nous offre des acteurs hauts en couleur et surtout dans l’équipe des rebelles. On suit le parcours des membres de l’Alliance qui relatent les actions regrettables commises en raison de leur fidélité. La particularité des personnages et l’utilisation de divers types de combat amènent un vent de nouveauté.
Jyn Erso
Dans le personnage de Jyn Erso, Felicity Jones joue à merveille un membre de l’Alliance rebelle. Forte, têtue, courageuse, Jones incarne les traits qu’on admire tant chez les autres femmes de la saga (Padmé, Leia et Rey). Le personnage de Jyn Erso n’est ni blanc ni noir, ce qui est rafraîchissant dans ce combat éternel entre le bien et le mal. Erso et son équipe nous démontrent que faire preuve de bravoure et d’agir en bien ne sont pas choses faciles, et qu’il y a toujours un prix à payer.
Le retour d’anciens personnages
Cet opus précédent l’épisode IV nous fait redécouvrir d’anciens personnages clés pour la suite de l’histoire. Le scénario réussit à les intégrer sans forcer la note ni jouer de nostalgie.
Le patriotisme
Les équipiers de l’Alliance se battent pour une même cause et, quelques fois, avec différentes stratégies. Il est beau de voir la fierté des personnages à risquer leur vie, sacrifier leurs familles et amis pour faire émerger l’espoir au sein de la galaxie. L’Alliance nous rappelle qu’il n’y a pas de paix sans guerres et meurtrissures.
La Force
Toujours aussi mystérieuse et abstraite, la Force est un personnage non-visible de ce récit. Elle habite dans le cœur des plus vaillants et des plus persévérants. Elle semble protéger et apaiser ceux qui veulent l’accueillir. La Force fait office de foi dans cet univers et elle accompagne le spectateur dans chaque séquence importante du film. Elle enveloppe autant les moments heureux que les tristes de cette aventure. Contrairement aux films précédents, les pouvoirs psychiques liés à ce champ magnétique n’y sont pas beaucoup démontrés, ni son côté obscur.
Rogue One, la conclusion
Rogue One est aussi plus sombre, moins comique, plus bagarreur, mais selon moi un des meilleurs des films de la franchise créée par Georges Lucas. Il semble apporter l’essence de cette galaxie créée dans les années 1970 sans le surplus de mélodrames des space operas.