L’hiver est maintenant derrière nous et, fidèle à mon habitude, j’ai pris le temps de faire une petite rétrospective des séries d’animation japonaises qui m’ont marquée, positivement ou négativement, au cours de la saison.
J’aimerais tout de même préciser quelques points avant de commencer. Premièrement, il s’agit d’une liste construite selon mes opinions et selon mes goûts du moment. Deuxièmement, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires constructifs afin d’améliorer les prochaines rétrospectives.
Bonne lecture!
Coups de coeur
Boku Dake ga Inai Machi (ERASED)
Studio d’animation : A-1 Pictures
Nombre d’épisodes : 12
Que feriez-vous si l’on vous donnait la chance de retourner dans le passé pour éviter un accident, un meurtre ou une disparition? C’est pourtant le pouvoir que possède Satoru, un jeune homme d’une vingtaine d’années. Lorsqu’un événement malheureux se produit, il se retrouve projeté dans le passé, lui laissant ainsi la chance d’éviter celui-ci.
Après un tragique incident, Satoru se retrouve accusé d’un meurtre. Il utilise donc son pouvoir pour retourner dans le temps et se retrouve à l’époque où il était encore un jeune écolier, quelques jours avant que Kayo, une amie d’enfance, ne disparaisse soudainement.
Satoru tentera donc par la même occasion de sauver son amie et d’éclaircir le mystère de son enlèvement.
Boku Dake ga Inai Machi est une série qui joue avec le thème de l’effet papillon de façon très originale. Le scénario est bien ficelé et nous donne toujours envie de voir le prochain épisode. La série réussit également à jouer avec nos émotions comme s’ils étaient un yoyo.
Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu
Studio d’animation : Studio Deen
Nombre d’épisodes : 13
Si vous aimez la culture japonaise, que vous avez le goût de découvrir un univers dont on n’entend pas particulièrement parler en Amérique et que vous n’avez pas écouté Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu… arrêtez de lire cet article et allez l’écouter immédiatement.
La série nous transporte dans un univers assez particulier, celui du Rakugo. Il s’agit d’un style théâtral traditionnel dans lequel un conteur raconte une histoire avec l’aide de très peu d’accessoire. Assis à genou devant le public, celui-ci interprète seul tous les personnages du récit.
Si vous êtes comme moi, vous allez vous mettre à chercher des vidéos de rakugo sur Internet.
Bons divertissements
Hai to Gensou no Grimgar (Grimgar of Fantasy and Ash)
Studio d’animation : A-1 Pictures
Nombre d’épisodes : 12
Un groupe de personnes se réveille dans un monde médiéval fantastique sans savoir pourquoi. Ils ne se souviennent plus d’où ils viennent et doivent alors gagner leur vie en accomplissant des quêtes et en tuant des gobelins.
J’étais très perplexe en commençant à écouter cette série. Je me disais que ce genre de scénario commençait à être surutilisé depuis les dernières années. Nous n’avons qu’à penser à Sword Art Online, Log Horizon, Konosuba, Ixion Saga DT et bien d’autres. Bien sûr, chacune de ces séries apporte quelque chose de différent, mais le concept n’en reste pas moins surutilisé.
Je me suis tout de même fait charmer par l’atmosphère et par les personnages de la série. Étant un amateur de jeux de rôles comme Donjon et Dragon, je me suis très vite attaché à eux en me remémorant les déboires de mes personnages niveau 1 qui avaient toutes les misères du monde à tuer un seul petit gobelin.
Beaucoup de personnes ont critiqué la série en disant que l’histoire tardait trop à commencer. Il est vrai que le rythme n’est pas très rapide, mais personnellement j’ai trouvé que c’était ce qui faisait aussi le charme de la série.
Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo! (KONOSUBA -God’s blessing on this wonderful world!)
Studio d’animation : Studio Deen
Nombre d’épisodes : 10
Vous mourrez et vous vous retrouvez devant une déesse qui vous offre de vous envoyer dans un autre monde pour vaincre un démon. De plus, celle-ci vous permet d’apporter une chose avec vous.
C’est la proposition que reçoit Kazuma lors de sa mort. Il accepte volontiers et choisit d’apporter… la déesse en question.
C’est ainsi que commence son aventure dans ce monde médiéval fantastique dans lequel il fera équipe avec la déesse, une magicienne “chuunibyou” spécialisée dans les explosions et une guerrière avec des tendances sado-masochiste.
En résumé, il s’agit d’une série qui ne se prend pas au sérieux une seule seconde et que je vous recommande si vous avez le goût de rire. D’ailleurs, une deuxième saison est déjà annoncée.
Dagashi Kashi
Studio d’animation : Feel
Nombre d’épisodes : 12
Voici une série qui nous fait découvrir plein de friandises traditionnelles japonaises tout en nous faisant rire aux éclats. Vous serez probablement surpris de constater tout ce qu’il est possible de faire ou d’inventer avec de simples bonbons.
L’histoire raconte les aventures de Hotaru, une jeune fille excentrique, qui essaie de convaincre Kokonotsu de reprendre la boutique familiale spécialisée dans la vente de friandise. Malheureusement, celui-ci est plus attiré par une carrière de mangaka que de vendeur de bonbons. Hotaru devra donc utiliser plusieurs moyens pour raviver la nostalgie des friandises chez Kokonotsu.
Gate: Jieitai Kanochi nite, Kaku Tatakaeri 2 (GATE 2)
Studio d’animation : A-1 Pictures
Nombre d’épisodes : 12
Il s’agit de la deuxième saison de la série. Celle-ci nous entraîne un peu plus loin dans la politique controversée qu’a provoquée l’arrivée des Japonais dans ce monde médiéval fantastique.
Cette nouvelle saison contient plus d’action et de combats que la précédente. La première moitié est consacrée à la chasse au dragon, tandis que la seconde est axée sur le personnage de Leilei.
Malgré tout ça, à mon humble avis, cette seconde saison n’arrive pas à la hauteur de la première. Par contre, je ne peux pas expliquer si c’est parce que le sujet commence à s’essouffler ou bien parce que le contraste entre le Japon moderne et le Nouveau Monde est moins présent.
Ça reste tout de même un excellent divertissement, surtout si vous avez aimé la première saison.
Pour les fans
Koyomimonogatari
Studio d’animation : Shaft
Nombre d’épisodes : 12
Si vous suivez mes articles, vous devez avoir réalisé à quel point j’adore la série Monogatari. Malgé cette adoration presque aveugle, je ne place pas cette saison dans mes coups de coeur pour la simple et unique raison qu’il s’agit en fait de plusieurs petites histoires sans relation entre elles. Chaque épisode se déroule à un moment très différent dans la chronologie de l’histoire originale, ce qui peut faire en sorte qu’elles soient un peu dures à comprendre pour quelqu’un qui ne connaît pas très bien l’univers de la série Monogatari.
Par contre, pour ceux qui adorent déjà l’atmosphère unique de la série, c’est une saison que vous allez adorer. Chaque petite histoire met en vedette un personnage différent. Donc, vous n’avez qu’à attendre impatiemment l’épisode avec votre protagoniste préféré.
De grandes attentes non comblées
Dimension W
Studio d’animation : Studio 3Hz
Nombre d’épisodes : 12
Je dois avouer que je suis tombé en amour avec le manga de cette série il y a deux ou trois ans. C’est probablement pourquoi j’avais des attentes plus élevées quand j’ai commencé à écouter celle-ci.
Malheureusement, comme c’est souvent le cas, mes attentes ne furent pas satisfaites. Ce n’est pas au niveau des dessins ou de l’animation qu’il y avait une problématique. C’est plutôt le fait que j’ai l’impression que les personnes qui ont décidé de faire cette série voulaient seulement réaliser le dénouement de l’histoire qui se déroule sur l’Île de Pâque.
Les premiers chapitres ont donc l’air accélérer et un peu bâclés. Prenons juste l’exemple des épisodes des fantômes du lac où toutes les explications de l’intrigue sont données dans une scène de 5 minutes entrecoupée par des plans osés sur Mira pour garder l’attention des spectateurs.
Ça reste tout de même un divertissement correct, mais je dois avouer avec tristesse que la série ne fait pas honneur au manga.