Pour cette édition du G-Anime d’été, L’Antre du Geek a décidé d’envoyer son nouveau chroniqueur de l’animation japonaise et du manga, yours-truly, aux côtés de la capitale du Canada, dans la ville de Gatineau. Je me suis préparé pour une fin de semaine remplie d’activités et de joie avec la communauté Otaku. Après le festival d’hiver qui aurait eu une mauvaise réputation, est-ce que le G-Animé d’été était un succès ou un festival oubliable?
L’arrivée
Lorsque je suis arrivé pile à l’heure pour l’ouverture du festival qui se trouve dans un hôtel où la seule façon de se rendre était en voiture, j’ai été choyé par la gentille fille à l’inscription et récupération de badges. Je n’avais qu’à mentionner que je faisait partie du média et le nom de l’Antre du geek pour avoir ma passe. Très accueillant pour le média. J’ai rejoint des amis et collègues pour m’apercevoir que les passes des festivaliers, invités, artistes et médias se sont mélangées. Mes amis qui sont venus en tant que festivaliers, se sont retrouvés au hasard avec des passes médias et invités et plaisantaient sur le fait. Un malheureux manque d’organisation au debut du festival. Après cette constatation, nous nous sommes dirigés vers l’une des premieres attraction.
Attractions
Le sujet du premier panel portait sur les plushies et était très informatif. Passant par comment les faires, les patrons, quels matériels utiliser et faire sa propre entreprise. Un grand merci à Kitamon Plush pour une excellente présentation. Le moment qui a le plus dérangé est quand un membre du personnel s’est permis d’aller et venir en avant pendant qu’elle parlait et touchait à ses produits. Un léger malaise s’est propagé dans la salle. Le personnel ne démontre pas qu’il est professionel, mais en plus abuse de son pouvoir. Encore une fois, gros défaut de la part de l’organisation.
Après, nous avons décidé de faire un tour à la salle de concours. Le concours qui était censé avoir lieu était « Nomme-moi la chanson ». Pour ceux qui me connaissent, je suis un grand participant a ce type de compétition et avait hâte d’y jouer. Quelle fut ma déception lorsque j’ai vu que c’était annulé et remplacé par un autre concours : « mimez pour la victoire ». J’ai appris que la personne qui devait se présenter comme hôte n’avait donné aucun signe de vie. J’applaudie votre réponse au désastre, mais je suis quand même déçu que 50% de ma raison d’être présent soit partie en fumée.
Par la suite, j’ai visité d’autres panels dont celui donné par les invités d’honneurs : Les membres de la chaîne Le jeux, c’est sérieux, le panel de science-fiction du Dr David Stephenson et le panel des animés des années ’90 donné par Luc Biron et Julien Mattern. Pour les deux premiers, c’étaient de bons panels instructifs et liés à leur theme. Pour celui de Luc Biron, le thème n’était pas centré. Ils ont parlé de leur vie et de leur histoire pendant 15 minutes. Par la suite, les premiers animés mentionnés venaient des années ’80 et ’70, contrairement à ce que laissait croire le titre. Ce panel n’avait aucun support visuel. En plus, le malchanceux président du G-Animé, Luc Biron, se faisait dérangé par son personnel durant le panel toutes les 5 minutes. Je dois accorder une mauvaise note pour se panel.
Après avoir mangé mon dÎner, j’ai visité la salle des jeux vidéo et la salle des marchands. Du côté de la salle des marchands, il n’y avait pas une grande selection. Très petit et un peu timide. La salle de jeux vidéo avait une petite, mais plutôt bonne sélection de jeux rétro et nouveaux. Le gros point faible était la grandeur de la salle. Elle est très petite et possède plusieurs téléviseurs cathodiques qui chauffent en même temps. En plein été, les gens auraient dû venir en maillot, on aurait cru être dans un sauna. Aussi, certaines consoles étaient inaccessibles parce que les joueurs de Smash et leur public prenait tout l’espace.
Après quelques photos de cosplay et une promenade parmi les festivaliers et les clients de l’hôtel qui étaient visiblement confus par la présence d’individus avec des masques de cheval et de poulet, j’ai décidé que j’avais tout vu et repris la route vers Montréal pour me detendre chez moi.
Conclusion
Le G-Animé de l’été n’est pas un festival nécessaire. On avait l’impression que c’était la première édition de l’organisation. En partie parce que les organisateurs ont commis plusieurs erreurs très gênantes, mais également par la minceur du contenu proposé, les invités de moins grande envergure non présents pour l’entièreté de l’événement, son emplacement un peu moins facile d’accès ainsi que pour la variété de ses activités. Pour ma part, j’ai vu ce rassemblement comme étant celui d’une communauté de passionnés beaucoup plus qu’un festival. L’événement de la saison estivale a d’ailleurs été sauvé par ses festivaliers bien plus que de par son programme. Malgré le fait que j’adore me présenter aux éditions hivernales, je me dois malheureusement d’en conclure que le G-Anime d’été est un festival a éviter si vous n’êtes pas de la région ou que vous n’y allez pas en groupe d’amis.
Peut-être que mes attentes étaient trop élevées et que cela a affecté mon jugement, c’est bien possible. Mais je dois tout de même avouer que j’ai regretté d’avoir fait tout le chemin depuis Montréal pour cela. Malgré tout, je tiens à préciser que j’invite les gens à se présenter aux éditions d’hiver qui compétitionnent avec les autres festivals de notre belle province québécoise.