It de Stephen King… l’exemple du remake « parfait »?

Le remake de IT

Si, pour une fois, un remake était justifié? Et si, enfin, les cravates hollywoodiennes offraient aux fans un vrai bon remake d’un film culte? Et si le 8 septembre prochain entrait dans la légende parce que, finalement, cet événement cosmique et impossible pourrait avoir lieu?

Les premières images de It circulent depuis déjà un bon moment, mais la plus récente bande-annonce, délivrée il y a quelques semaines, fait déjà frémir les amateurs, et frémir dans le bon sens du terme. Ce roman de Stephen King avait déjà fait l’objet d’une production télévisuelle en 1990, mais la télésérie reconvertie en (très) long film avait offert aux fans un produit passablement loin du matériel original. Toutefois, la production a gagné son statut de film culte avec les années, notamment en raison de la performance magistrale (mais tout de même éloignée elle aussi du matériel original) de Tim Curry dans le rôle de Pennywise le clown.  Avec le recul, le It de 1990 est un film à petit budget et visiblement surévalué. Maintenant que vous savez cela, prenez encore une fois deux petites minutes pour comparer les images des deux films.


Un processus de remake obligatoire

It fait, selon moi, partie de ces films qui, non seulement méritent, mais doivent obligatoire passer par le processus de remake. Il se classe parmi ces films produits à la mauvaise époque, alors que les budgets n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Ils ont été lancés alors que les technologies ne permettaient pas de livrer le produit tant escompté ou alors, ils ont été produits par des innocents aux mains pleines, incapables de voir le potentiel brut de leur film.  Dans cette catégorie, on peut facilement identifier des titres comme The Last Starfighter, qui a atteint le statut de petit film culte chez certains cinéphiles et dont les droits de production se sont perdus avec les années. On peut également citer Masters of the Universe, dont le produit fini est risible et à l’opposée du spectre de ce à quoi il aurait dû ressembler.

D’autres auraient dû être laissés en paix, compte tenu du résultat. On peut penser à Clash of the Titans ou même Planet of the Apes (celui de 2001, de Tim Burton), qui nous laissent un arrière-goût de « mais qu’est-ce que c’était ça? » dans la bouche.

Tout cela pour dire que le 8 septembre, peut-être pour l’une des rares fois dans l’histoire de la mémoire geek, les amateurs quitteront les salles obscures en disant « woah, bien meilleur que l’original! » Bon, si ce n’est pas le cas, je me rétracterai sur mon lit de mort…

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