Je suis accro à Cookie Clicker.

Apparemment, je ne suis pas le seul. Google a publié récemment la compilation des sujets les plus recherchés en 2013 et juste en dessous de Grand Theft Auto 5, on y retrouve le fameux Cookie Clicker en deuxième place.

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le principe est brutalement simple. Il se peut qu’il y en a qui ne comprennent pas, je leur souhaite de ne jamais comprendre, de peur de les voir rivés devant leur écran encore plus qu’un joueur de World of Warcraft le jour d’une sortie d’expansion.

Le but est de faire des biscuits… c’est tout. Simple non? et bien oui, il y a un biscuit géant à droite que l’on peut cliquer pour avoir des biscuits manuellement. Quand on en a accumulé une quinzaine, on peut acheter un curseur qui clique à tous les dix secondes. Il y a plusieurs améliorations pour augmenter le cookie pas seconde (CPS) dont une grand-mère qui fait des biscuits pour nous, une ferme qui fait pousser des biscuits, une mine pour miner des biscuits et même une machine dans le temps pour faire revenir des biscuits déjà mangés.

En plus de ces « buildings », ceux-ci peuvent être améliorés pour être encore plus efficace… beaucoup plus efficace. Après un certain temps de jeu, le CPS peut atteindre des sommets vertigineux. En cette date de 19 décembre à 22h19, mon CPS s’affiche à un fier 20 quadrillions, ou pour être exact 19,506,457,036,819,436.

Cookie Clicker

Rajoutons à notre mélange  quelques achievements et on y retrouve notre jeu sans vraiment y avoir de fin. Simpliste? Oui, amusant? Quand même.  Alors la question que l’on doit se poser: Qu’est-ce qu’il y a dans ce jeu qui cause une telle dépendance? Je pense avoir trouvé la réponse.

1. La progression exponentielle du jeu.

Curieux comme nous le sommes, on rechercher toujours à tester et repousser ses limites et celle des objets qui nous entourent. On se souvient tous quand on était petit le plaisir qu’on a eu à démantibuler un de ses jouets, ou mieux encore le jouet du voisin. Cookie Clicker exploite cette même curiosité avec sa progression, on veut tous savoir jusqu’à quel point on peut progresser, même si dans le fond, la fin, c’est l’infini (ou la limite de ce que le programme flash peut nous donner.) À chaque fois qu’un chiffre se rajoute à notre compteur il y a un sentiment qui se situe entre la fierté et la fascination qui nous pousse à continuer un peu plus loin.

2. Les récompenses sont faciles à aller chercher.

On pourrait penser qu’avec une hausse des prix exponentielle, il deviendrait de plus en plus long et pénible d’aller améliorer ses bâtiments. Mais pourtant, en tenant compte de toutes les options faites dans le seul but d’augmenter son CPS, il devient quand même très facile d’aller chercher une amélioration et d’avoir un meilleur rendement. C’est un peu l’équivalent de manger un sac de croustilles. C’est très facile à manger, on la met la main dans le sac et on prend une poignée et le goût est satisfaisant donc quasiment par réflexe on remet la main dans le sac et on prend une autre poignée. Pour cookie Clicker, c’est la même chose. On joue pour une amélioration de plus et avant qu’on ne s’en rende compte. On a déjà passé 3 heures à faire des biscuits.

3. Le jeu était souvent mis à jour.

Le créateur du jeu, Orteil, a travaillé dur pour programmer son jeu et avait une passion très forte pour le monstre qu’il a crée. Il pouvait sortir une mise à jour à toute les semaine en rajoutant toujours plus de contenu pour ne pas que l’on s’ennuie. Malheureusement, ces temps-ci les mises à jour se font rare, mais pour certains d’entre nous, il est trop tard, nous sommes déjà accroché.

Cookie Clicker, un jeu simple, mais qui a su réussir à hypnotiser des millier d’utilisateurs. À toi, Orteil, je lève mon chapeau.

Ps. Si l’envie vous prend, écrivez dans les commentaires la quantité totale de biscuits faits, par curiosité…

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