Croyez-vous aux films maudits?

Croyez-vous que la réalité puisse dépasser la fiction? Au fil du temps, plus d’une dizaine de tournages de films d’horreur ont été perturbés par des phénomènes inexpliqués. Des historiens du cinéma ont même déclaré que ces productions avaient été maudites par une force démoniaque.


La plus lourde des malédictions

L’Exorciste, réalisé en 1973 par William Friedkin, est aux yeux des historiens le film sur lequel pèse la plus lourde des malédictions. Fortement ancré dans les dogmes catholiques, le film raconte la possession et l’exorcisme de la petite Regan MacNeil. Tout au long de la production, neuf personnes ont perdu la vie dans des circonstances étranges ou des accidents inexplicables. L’actrice Ellen Burstyn a subi de sévères blessures à la colonne vertébrale à la suite d’une cascade et le plateau a été gravement endommagé après qu’un incendie mystérieux se soit déclaré. L’équipe de production a même fait appel à un membre du clergé pour bénir les lieux afin de rassurer les acteurs et travailleurs du plateau.

Encore à ce jour, plusieurs personnes de l’industrie parlent du malaise indescriptible qu’ils ressentent en visionnant le film, un malaise qui serait attribuable à la présence d’un véritable démon imprégné dans la pellicule originale.


Il y a un os

Dans la catégorie, « Jouons avec le feu », l’équipe de production du film Poltergeist (1982) remporte sûrement la première place. Pour le tournage d’une scène clé du premier volet de la trilogie, de véritables squelettes humains ont été utilisés (moins onéreux à acquérir que des répliques en plastique). Un geste qui aurait mené là aussi à une sombre malédiction et au décès, là aussi, de neuf personnes reliées à la production du film. L’actrice Dominique Dunn a été assassinée par son conjoint peu avant la sortie du film.

Heather O’Rourke est décédée peu avant la fin du tournage du 3e volet de la série et Will Sampson, acteur et shaman ayant tenté d’exorciser le plateau lors du tournage du second volet. L’acteur Julian Beck, qui campe le rôle du sombre révérend Kane dans le deuxième film, est lui aussi considéré comme une victime de la malédiction. Les actrices JoBeth Williams et Zelda Rubenstein ont affirmé avoir vécu des expériences découlant du paranormal tout au long du tournage de la trilogie.


Les risques de parler du fils de Satan

Dès le départ, le film La Malédiction est lancé le 6 juin 1976 (6-6-6, on joue avec le feu). Toutefois, les coïncidences sinistres ne s’arrêtent pas au calendrier. Le consultant en effets spéciaux, John Richardson, meurt quelques jours après la sortie du film, lors d’un accident de voiture en Hollande. Richardson aura la tête tranchée de la même manière que la victime dans une scène du film qu’il a lui-même concoctée. Beaucoup plus tôt, le fils de Gregory Peck s’est enlevé la vie, alors que l’acteur venait d’accepter le rôle du père adoptif dans le film. Loin de se laisser aller au chagrin d’avoir perdu son fils, Peck s’est tout de même envolé pour l’Angleterre pour le tournage, avant de frôler la mort lors du vol quand la foudre s’est abattue sur son avion.

Quelques jours plus tard, c’était au tour de l’avion transportant le producteur Mace Neufeld d’être la cible de la colère céleste. Sans parler d’une attaque terroriste sur l’hôtel où demeuraient plusieurs membres de la production et de cette attaque brutale de Rottweilers, qui a presque coûté la vie à un cascadeur. Le consultant religieux du film, Robert Munger, a déclaré quelque temps après le début du tournage : « Satan lui-même ne veut pas voir le film complété. »

Pour l’histoire complète, le site blumhouse.com en fait un récit très complet.


En rafale

D’autres films possèdent également une aura de mystère autour de leur tournage. Le tournage du film Amityville : La Maison du diable (1979) se serait déroulé dans des circonstances troublantes alors que le corps d’un pêcheur aurait été retrouvé sur la berge, tout près de la demeure. Plusieurs membres de l’équipe affirment s’être réveillés à maintes reprises à 3 h 15 du matin, heure où les meurtres sordides ont eu lieu.

Lors du tournage du film L’Exorcisme d’Emily Rose, la radio de l’actrice Jennifer Carpenter se serait allumée d’elle-même plusieurs fois au milieu de la nuit, la réveillant chaque fois avec la chanson Alive de Pearl Jam, et les lugubres paroles « I am still alive ».

D’autres titres de films possiblement maudits :

  • La Conjuration;
  • Le bébé de Rosemary;
  • The Innkeepers;
  • La possession.

Et vous chers lecteurs, qu’en pensez-vous? Peut-être qu’à force de regarder de l’autre côté, notre regard finit par attirer celui de l’au-delà… qui sait?

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