Je vous présente la version Deluxe Kickstarter du jeu Dinosaur Island aujourd’hui. Ce qui signifie que ma copie contient des pièces d’argent en métal (d’une grandiose qualité!), des dino-meeples de plus d’une forme (la version commerciale n’a que le tricératops), certains « plots twists » exclusifs, un sac à meeples de soie, des malheureusement décevants pogs, un dé génétique unique et des meeples scientifiques de plus. La boite était aussi sensé avoir un print métallique avec numéro unique, mais ce ne fut pas possible lors de la production, la promesse est tombée à l’eau.
Essentiellement, mes bonus sont esthétiques, à part une ou deux cartes de « plots twist ». Donc pas de panique en la demeure, la copie commerciale va être aussi agréable!
Fiche Technique
- Date de parution : 2017
- Éditeurs : Pandasaurus Games
- Concepteur : Jonathan Gilmour, Brian Lewis
- Artiste : Kwanchai Moriya, Peter Wocken, Anthony Wocken
- Nombre de joueurs : 1 à 4
- Âge recommandé : 10+
- Durée d’une partie : 90 à 120 minutes
- Mécaniques de jeu : Gestion de ressources, Jets de dés, Placement d’ouvriers, Placement de tuiles
- Style de jeu : Stratégie, Économie, Dinosaures
- Prix moyen : 100$
C’est quoi Dinosaur Island?
Qu’est que Dinosaur Island? C’est une création de Pandasaurus Games, les même éditeurs que Wasteland Express, Starfall, Red Square et Machi Koro (souvent associé avec la gang de IDW Games) C’était un Kickstarter du printemps 2017 que j’attendais impatiemment. GloomHaven juste derrière le détour lui faisait un peu d’ombre. Jusqu’à temps que je recoive les 2 jeux… Oh là, là… On donnera toutes les qualités à Gloom, mais Dinosaur Island est venu touché directement ma petite fibre nostalgique. Il s’agit d’un jeu de gestion de ressources, de worker placement ainsi que de coaster tycoon!
Vous vous rappelez du temps ou vous désiriez être archéologue grâce a Jurassic Park? Pour finalement réaliser quelques années plus tard qu’il y avait une différence entre archéologue et paléontologue?
Bien, c’est maintenant réalité! Le jeu à sa propre signature visuelle neon-glow qui lui sied très bien, tout en empruntant à notre classique cinématographique. Le jeu est visuellement flamboyant, tin vla du rose flash dans face! T’aime pas ça, BAM une shot de vert nucléaire… deal with it!
Composantes
Les plateaux de jeu individuel et collectif sont de qualité standard et ne s’effriteront pas à la première goûte d’eau (oui je pense à toi Terraforming Mars…) Les dés d’ADN sont surdimensionnés et sont ambrés ajoutant un petit rappel au moustique du Jurassic dans lequel ils extraient de.. l’ADN! Ma petite déception, les meeples sont de plastiques. J’ai passé par dessus du moment que j’ai eu le T-Rex Meeple dans les mains haha! Comme je vous mentionnais, les pièces d’argent sont métallique et ajoutent 5-6 livres à la boite de jeu. Elles sont fantastiques! Les pièces sont aussi fournies dans la version commerciale, mais sont remplacées par des pièces de carton. Tout ce qui a de plus traditionnel.
À part ça? Bien tu offres une bouteille de vin à Jurassic Park et Tron, t’attends 9 mois et BOOM on accouche de Dinosaur Island. Ils n’y ont pas été de main morte avec le « Glow in the dark » thématique. Ça ne dénature pas le thème au contraire de ce que je pensais, ça ne fait qu’ajoute à son unicité.
Le jeu se joue comment?
Le jeu se déroule en 5 étapes. La première consiste à extraire de l’ADN. On utilise nos scientifiques pour rechercher de l’ADN, augmenter notre capacité d’entreposage ou d’acquérir des recettes de dinos! Les places sont limités, tout le monde à 3 chercheurs, mais il n’y aura pas assez d’ADN pour tous!
La 2e étape, celle du marché!
Un peu à la Suburbia, nos options d’achat varient selon leur positionnement sur l’échelle du marché. C’est à cette étape qu’on a la chance d’acheter des restos Dino-Nachos ou des Ptéro-Manège dans notre Parc, si on a pas eu beaucoup de chance à l’étape de la recherche ADN. On peut embaucher des spécialistes ou améliorer nos laboratoires. Cette étape est cruciale et vaut la peine d’être réfléchie d’avance! A défaut d’avoir des produits d’intérêts, on peut toujours s’acheter de l’ADN pour remplir nos banques en prévision de gros projets.
La 3e étape, le placement d’ouvriers
Cette partie du jeu est un peu plus centrée sur le joueur, et les interactions sont limités. Vous placez votre personnel pour produire des dinosaures, augmentez votre sécurité ou la taille de vos enclos. Vous pouvez rafiner la qualité de vos composantes ADN pour produit des beaux gros T-Rex!
La 4e étape, celle du Parc!
On attire les visiteurs, un peu à la Rollercoster Tycoon, on doit placer nos visiteurs sur les attractions. Ils rapportent de l’argent alors on ne les laissera pas à la guérite! Faut faire attention, y’a toujours des Jambons… les hooligans. Ils sont les visiteurs qui entrent sans payer et qui bizarrement, si les dinos s’échappent trouvent le moyen de survivre… de vrais belettes! C’est donc a cette étape qu’on évalue votre niveau de sécurité comparé au niveau de dangerosité de votre parc… Allez-vous reproduire ce que vous avez vu dans tous les films? Un bon vieux fiasco ou vous allez réussir à maintenir tout le monde en vie?
La 5e et dernière étape, et on recommence…
On replace, on relance les dés d’ADN, on réévalue les positions, qui devient le premier joueur, on retourne de nouvelles recettes de dino, etc. Quand est-ce que ça se termine? Lorsque qu’il ne restera qu’un seul objectif à remplir. Les objectifs sont divisés en partie courte, moyenne ou longue. Vous en piger 3, 4 ou même 5. Ils rapportent des points de victoires et déterminent votre temps de jeu.
En conclusion
Est-ce que le jeu est le fun? OUI CE L’EST! VRAIMENT! Dinosaur Island est un « worker placement » intelligent avec assez de nuances pour jouer plusieurs styles. L’aspect Tycoon est géré de façon classiques. La thématique est fabuleuse. En gros… ALLEZ JOUER À CE JEU! Avis de la conjointe : »Le jeu est très beau, j’adore les couleurs et la thématique. Les piécettes sont trop lourdes. J’aime le mélange de mécanique. J’apprécie grandement ce jeu. » »Il me fait moins peur que Gloomhaven »
Cette critique a été écrite par Maxime Sam de la page Le Beau Jeu.