Spin off de Arrow tel qu’annoncé par l’équipe de DC Comics et Warner, The Flash a été diffusé en première mardi dernier. Après ces premières 60 minutes, qu’en est-il de la série télé sur le super héro le plus rapide de l’univers? Voici mon opinion.
Sortant directement de la trame du la série Arrow, The Flash semble pour le moment être une série qui sera autonome et qui ne s’appuiera pas sur le succès de la précédente pour se construire une trame narrative et un succès. Le ton y est beaucoup plus bon enfant. La série est à l’image du personnage de Flash dans le comic, humain, avec le sens du devoir et un peu d’humour. Il y a beaucoup moins de drame interpersonnel que dans Gotham ou Smallville.
Le casting est solide. Grant Gustin qui joue le rôle de Barry Allen a autant le physique de l’emploi que l’attitude nécessaire pour rendre le personnage crédible et attachant. Il nous rappelle parfois le style qu’employait Tobey Maguire dans Spider-Man. Il existe beaucoup de ressemblances entre eux: la perte d’un être cher, les échecs amoureux, leur réaction lorsqu’ils découvrent leur pouvoir et qu’ils veulent le tester, le type de personnalité qui passe du zéro à héro, et le désir de faire contribuer leurs attributs spéciaux au reste du monde. Le reste de la distribution cadre parfaitement dans le décor.
Bien que DC Comics et Warner Bros. aient démenti que Flash et Green Arrow feront partie de l’univers cinématographique d’un film mettant en vedette la Justice League, le premier épisode fait la genèse de l’apparition des méta-humains. C’est un apport non négligeable pour expliquer le contexte de l’apparition des super héros et de leurs adversaires pour de prochains films et séries télé.
Le premier épisode de Flash est aussi rempli de références et de Easter eggs pour ceux qui savent où regarder. (Avez-vous remarqué la cage pour animal défoncée avec l’inscription Grodd ? C’est un gorille intelligent et un adversaire fréquent de Flash). Il y a aussi un beau caméo de John Wesley Shipp, le Flash des années 90, dans le rôle du père de Barry Allen. Nous y voyons aussi une scène où Barry va prendre conseil à son ami Oliver Queen (alias Green Arrow) avant de se lancer dans sa carrière de défenseur de l’humanité. Une scène qui crée un pont entre les deux séries mais qui semble plus être du fan service qu’un élément important de l’histoire.
Pour l’instant, il n’y a pas grand chose de négatif à dire sur The Flash. Le premier « méchant » de la série n’est pas très mémorable, mais le but de cet épisode est de mettre en place le héro et son entourage ainsi que la trame de la saison, ce qui est mission accomplie. Autre remarque à ajouter, le premier épisode semble nous révéler le punch de la saison dans ses dernières minutes. Reste maintenant à savoir si cet indice difficile à manquer était pour créer un effet choc et des cotes d’écoute ou une trame à construire pour les scripteurs.
The Flash est selon moi pour le moment une série honnête avec une vision positive, mais qui ne révolutionne rien au niveau du genre. Les fans du héros écarlate, de Smallville et de Arrow risquent d’apprécier fortement. Pour les autres, je la recommande quand même. Cette série a un côté léger qui vous fera sourire à coup sûr.
Encore une fois, Julien sait écrire ce que je pense! Pour être honnête, j’avais vue l’épisode lorsqu’il avait « leaké » sur le web il y a quelques mois et je n’avais pas été très satisfait du rythme qu’avait The Flash. Après une deuxième écoute, je me suis rendu compte qu’en réalité, ce rythme se rapproche beaucoup plus du Comic original que pourrait le faire Arrow pour Green Arrow par exemple. Le tout est très rapide, pas de perte de temps et beaucoup plus coloré que les dernières séries de DC. Ayant ceci en perspective, j’ai beaucoup plus apprécié mon deuxième visionnement.
J’ai très hâte de voir la suite :)
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