Cette fin de semaine, nous avons été invités par Nintendo à aller faire un tour à l’un des leurs événements médiatiques afin d’essayer quelques uns de leurs plus grands et plus récents jeux. Parmi les jeux présentés, se trouvaient Luigi’s Mansion 3, Pokémon Sword & Shield ainsi que RingFit Adventures. C’était une soirée vraiment sympa, remplie de bons moments. Voici donc un résumé de ce que nous avons fait, et de nos découvertes.
Luigi’s Mansion 3
On est arrivé de bonne heure, il n’y avait pas encore d’attente pour quoi que ce soit, et je savais ce que je voulais voir en premier. Dans une section à part, quelques décorations, un miroir hanté, un vieux fauteuil et une machine à brouillard nous mettait dans l’ambiance.
Honnêtement, ça doit faire environ 15 ans que je n’ai pas joué au premier jeu de la série Luigi’s Mansion, et je n’ai pas le deuxième. Ça m’a donc pris quelques minutes pour m’habituer à contrôler Luigi, mais une fois que ça a cliqué, le jeu est devenu un véritable plaisir. Je me suis laissé embarquer dans le style d’horreur « comique » qui fait la marque de la série. Les décors sont remplis de secrets et mystères à découvrir. Je n’ai pas pu tous les trouver ; une file commençait à se former rapidement, et je ne voulais pas monopoliser le fauteuil!
La démo de Luigi’s Mansion 3, qui durait environ 15 minutes, avait quelques pièces, chacune mettant de l’avant une mécanique de jeu ou deux, dont le nouveau Gluigi, un clone de Luigi fait de glu (bien entendu), et un boss à la fin. J’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à balancer des fantômes de part et d’autre en les capturant. En plus d’accélérer le processus, c’est tellement satisfaisant!
Enfin, on nous a donné deux bonnes nouvelles. D’abord, Luigi peut flatter le chien fantôme, Polterpup. Et, ma partie préférée, Luigi peut encore crier « Mario! » à tout moment simplement en appuyant sur un bouton.
Pokémon Sword & Shield
De retour dans l’espace principal, je me suis dirigé vers Pokémon. Ici, on avait l’occasion de défier l’arène de Nessa, l’experte en Pokémon Eau. C’est une arène assez typique, dans laquelle il faut trouver et appuyer dans le bon ordre sur les boutons qui vont ouvrir le passage jusqu’au duel final.
Cette démo ne montrait rien de nouveau, si ce n’est qu’une occasion de pouvoir essayer les trois « starters », quelques autres nouveaux Pokémon, et le fameux Gigantamax ; la nouvelle transformation qu’on peut utiliser dans les combats. Je vous assure, ça ne niaise pas quand on l’active. Pour les joueurs vétérans et compétitifs, ça pourrait être une considération tactique intéressante.
Bien qu’on ne pouvait voir beaucoup de choses en dehors de quelques combats, je dois dire que j’aime beaucoup le style artistique du jeu. Nintendo mise beaucoup sur l’aspect sportif des combats, et ça paraît tant dans les costumes que dans les menus et l’animation des attaques. Ces dernières sont encore quand même relativement simples, mais elles me paraissent un peu plus dynamiques et intenses qu’avant.
Ring Fit Adventure
Comme bien des gens, j’étais un peu sceptique à l’annonce de ce jeu de mise en forme, mais je peux maintenant dire que ma curiosité a été piquée.
Pour faire court, Ring Fit Adventure inclut deux accessoires : une pochette qui permet d’attacher un Joy-Con à sa cuisse et le fameux anneau pour détecter les mouvements des bras. Grâce à ceux-ci, le jeu détecte nos mouvements d’exercices.
Je n’ai joué qu’un niveau, et c’est tout ce qu’il fallait pour me confirmer ce que je savais déjà : j’ai absolument besoin de prendre ma mise en forme au sérieux. Bien que l’anneau soit léger (il ne pèse pratiquement rien), il est très rigide et requiert un effort pour le contracter. Dans ce niveau, je devais courir sur place pour faire avancer le personnage. Contracter l’anneau le faisait tirer du vent devant le personnage pour détruire certains obstacles ; en pointant vers le bas, le même geste fait sauter. C’est drôlement intuitif et ça fonctionne bien.
Sur le parcours, il y a des monstres à vaincre. Bien sûr, on y arrive à l’aide d’exercices. Vous auriez dû voir ma face quand j’ai compris que je devais faire 24 squats de suite, et que ce ne serait pas suffisant pour battre le monstre. Arrivé au bout du parcours après avoir gagné un deuxième combat, le représentant m’a demandé si je voulais essayer de faire face au boss.
Non. Pas tout de suite après ça.
Nintendo Switch Lite
J’ai mis la main pour la première fois sur cette jolie petite machine. Tout comme quand j’ai pris la Switch ordinaire, j’ai été surpris par sa taille, son poids et son écran. Je l’ai trouvée très confortable ; par contre, j’ai vu une personne avec des mains plus grandes avoir un peu plus de misère avec.
Nintendo a su rendre la console de maison portable encore plus facile à transporter, bien qu’elle ne glisse toujours pas dans une poche aussi bien qu’une 3DS. Néanmoins, si vous voulez une Switch moins chère, ou bien si vous comptez vous en servir davantage en dehors de chez vous, vous ne vous tromperez pas. Gardez seulement en tête que les manettes ne se détachent pas de cette version de la console.
Aussi présents
Directement à l’entrée de l’événement, on voyait une grande télé décorée pour ressembler à une Switch géante. Sur celle-ci, les organisateurs avaient prévu un concours : le tour de piste le plus rapide sur Rainbow Road (N64), dans Mario Kart 8 Deluxe. J’ai eu un temps de 1m48.277s ; Max a eu 1m49.930s.
Super Smash Brothers Ultimate et Super Mario Party y étaient aussi, disponibles pour jouer en mode multi-joueurs. Ces stations, sans surprise, étaient pas mal toujours comblées.
Sur les Switch Lite, il y avait aussi les jeux Super Mario Maker 2 et The Legend of Zelda : Link’s Awakening. J’ai passé quelques moments nostalgiques dans le premier donjon de Link’s Awakening, que je n’avais pas joué depuis mes années au primaire. J’ai appris de la manière forte que les contrôles ne sont pas les mêmes qu’à l’époque ; on a beaucoup plus que juste des flèches et quatre boutons, maintenant.
Nous tenons à remercier Nintendo pour cette soirée et de nous avoir donné l’occasion d’essayer leurs nouveautés.
(Crédit photos : Max Leblanc)