Des jeunes urbanites qui font du breakdance afin de devenir le meilleur de la ville, est-ce un concept qui mérite d’être revu, ou aurait-il mieux fait d’être laissé dans les années 80-90? La Switch a déjà bien des jeux de rythme, mais rien comme Floor Kids, qui mélange de l’ésthétisme de classique bboy popping n’ locking avec un gameplay frais et intéressant.
FICHE TECHNIQUE
- Développeur : MERJ Media
- Plateforme : Nintendo Switch
- Nombre de joueurs : 2 en simultané
- Type de jeu : Music, action, sports, multijoueur
- Prix de base : 19,90 $CAN
Scénario
Vous êtes un jeune amateur de breakdance et vous avez la chance d’assembler une équipe du tonnerre et parcourir plusieurs endroits clés en ville et y casser la baraque. Tout y est, d’un coin de rue en passant par un centre d’achats et même le métro. Cependant, je trouve qu’il manquait un centre communautaire à sauver comme dans Breakin’ 2: Electric Boogaloo. D’ailleurs, j’ose espérer que ça sera l’histoire du prochain Floor Kids, si l’occasion se présente. L’histoire du jeu est très simple, mais honnêtement qu’avez vous besoin de plus dans un jeu de jeune breakdancers urbains? On sauvera le monde dans l’éventuelle suite au jeu.
Jouabilité
Les contrôles sont aussi tight que les moves des jeunes danseurs. Chaque différent mouvement se fait avec une combinaison du joystick gauche et du joystick droit, mais vous pouvez aussi utiliser les boutons des joycons dans les directions similaires pour effectuer les mêmes actions. Le tout donne une impression de jouer à un bon vieux jeu de la franchise Tony Hawk’s Pro Skater. Et ce, en performant différents mouvements en temps avec le rythme de la musique. Ce qui est selon moi vraiment, mais alors vraiment, cool. Celle-ci, composée par Kid Koala, qui a entre autre collaboré avec le groupe de musique Gorillaz, évoque parfaitement le beatbox classique, avec quelques petites touches fraîches pour garder le tout dans la modernité. Normalement, parler de la musique irait dans la section graphismes et ambiance, mais elle fait partie intégrale du jeu, donc il va de soit d’en parler ici.
Le jeu progresse d’une manière similaire au jeux de la série Trials, où chaque niveau peut être battu sans trop de problèmes. Cependant, obtenir le score maximal pour chaque niveau demande du cran ainsi que beaucoup de talent. Gagner des étoiles de score débloque de nouvelles pistes de danse, et terminer chacun de ceux-ci (pour la première fois et en les rejouant), débloque des cartes ou autocollants qui permettent de débloquer les sept autres personnages.
Graphismes et ambiance
Au début du jeu, le joueur peut choisir un des huit jeunes de base, mais les autres doivent être acquis en jouant au jeu. Chacun des personnages a son style bien a lui et leur design est unique et charmant. Du coup, on nous offre une identité visuelle unique au jeu très agréable à regarder. D’ailleurs, chaque cliché de jeune breakdancer est bien représenté et chacun à un petit je-ne-sais-quoi qui lui permet de se démarquer de ses compères.
La ville est assez vivantem et ceux qui vivent à Montréal remarqueront plusieurs similitudes avec leur ville, le jeu provenant de la métropole. C’est toujours amusant de voir une compagnie locale sortir un produit finit et disponible sur une plateforme de jeu vidéo mondialement. Il y a toujours une petite fierté qui accompagne le tout et je suis content de dire que ce jeu vient de chez nous, mais comporte un attrait qui se veut universel. Toute la présentation est bien léchée et j’ai hâte d’y rejouer entre deux session des multiples RPGs que j’ai acquis dernièrement.
Conclusion
Floor Kids est un effort très efficace de raviver un style de jeu de danse moins souvent représenté de nos jours, tout en mettant en vedette un esthétisme urbain et coloré. Il ne s’agit pas d’un gros jeu à grand déploiement sur lequel je vais passer des heures et des heures, mais je compte y revenir de temps en temps simplement pour un peu de bon gameplay et des bons beats. Un petit divertissement sans flafla.
Remerciements à Community Villa pour l’exemplaire digital du jeu.